Le blocage de Petrofac continue et l’UGTT perd le contrôle de la situation

Le blocage de Petrofac continue et l’UGTT perd le contrôle de la situation
 
 
Le secrétaire général régional de l’UGTT à Sfax, Hédi Ben Jomâa, n’a pas cessé depuis la fin de la semaine dernière d’annoncer qu’un compromis a été trouvé avec les autorités pour embaucher les protestataires qui bloquent depuis bientôt deux mois la société Petrofac à Kerkennah dans la fonction publique.
 
Vérification faite, il s’est avéré qu’il n’en est rien et que le calvaire de la société britannique d’exploitation énergétique continue avec le prolongement du sit-in sauvage des employés de la société de l’environnement qui ne veulent rien entendre.
 
Très critiqué par de nombreux observateurs qui estiment qu’il est le premier responsable de ce blocage qui a fait perdre à la société une quinzaine de milliards (dont dix à l’Etat Tunisien actionnaire à travers l’ETAP), Hédi Ben Jomâa a essayé de calmer la tempête avant la venue de Houssine Abassi ce lundi à Kerkennah.
 
Surtout que de nombreuses victimes de l’arrêt de Petrofac ont clairement déclaré que le premier responsable de l’UGTT est indésirable à l’archipel parce qu’en soutenant les anarchistes qui ont squatté le siège de la société, le syndicat a mis en péril des centaines de postes de travail directs et indirects.
 
Ainsi donc, bien qu’il ait changé de positions, Ben Jomâa a perdu la face dans cette affaire qu’il ne contrôle désormais plus, puisque les solutions qu’il a négociées avec le gouvernement ne plaisent pas aux anarchistes, qui refusent de l’écouter et de lever leur sit-in sauvage.
 
Etant donné que le syndicat derrière lequel ils se sont toujours cachés ne soutient plus leurs actions anarchistes qui s’est avérée trop coûteuse à la Tunisie, il ne reste plus aux autorités qu’à appliquer la loi avec rigueur pour mettre un terme à ce sit-in qui a fait trop parler de lui.  
 

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