Moncef Marzouki plaide pour le retour des terroristes « nos enfants égarés »

Moncef Marzouki plaide pour le retour des terroristes « nos enfants égarés »

 

L’ancien président provisoire Moncef Marzouki a commis sur sa page Facebook un long post dans lequel il plaide pour le retour en Tunisie des djihadistes terroristes partis en Syrie.

Il adresse dans ce post trois messages : le premier a trait à l’application rigoureuse de la Constitution, le second consiste à décliner toute responsabilité dans le départ des milliers de jeunes Tunisiens aux zones de conflit.

Quant au troisième message, il est adressé à Béji Caïd Essebsi qu’il qualifie « d’homme à la position tremblante sous pression entre le ‘haut responsable’ (soit la communauté internationale) et « la bande du riz aux fruits secs » (sous entendu la société civile et la gauche qui ont soutenu le mouvement ayant emporté la Troïka).

« Il faut que le Chef de l’Etat sorte pour dire que nous allons respecter la constitution, nos lois et les conventions internationales. Il faut qu’on soit à la hauteur de notre responsabilité morale et qu’on ne la rejette pas sur les autres. Tout cela doit nous mener à récupérer nos enfants égarés pour les intégrer dans notre société, mais après nous être assurés qu’ils ne représentent plus de danger ».

Pour lui « la Tunisie ne doit refuser aucun de ses enfant. Ils peuvent rentrer, mais à condition d’accepter d’une période de contrôle dans des centres spécialisés à créer par des lois ad-hoc. Ces centres seront supervisés par la police et l’armée et dont l’accès sera ouvert aux organisations de défense des droits de l’Homme et à la justice pour qu’ils ne soient pas des centres de torture ou d’humiliation. Nous sélectionnerons les plus dangereux pour les traduire devant la justice. Ceux qui ne représentent pas de danger seront réhabilités dans ces centres pour une durée à fixer par les spécialistes et qui ne doit pas dépasser les six mois ».

Il a conclu en demandant « l’entraide avec les pays frères et amis pour ramener notre jeunesse égarée et empêcher le renouvellement de ce drame ».

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