ONU : Le tourisme durable, instrument au service de la réduction de la pauvreté et de la protection de l’environnement

ONU : Le tourisme durable, instrument au service de la réduction de la pauvreté et de la protection de l’environnement
 
 
Dans le cadre d’une assemblée générale au sein de l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT), un projet de résolution intitulé « Promotion du tourisme durable, et notamment l’écotourisme, aux fins de l’élimination de la pauvreté et de la protection de l’environnement », a été  adopté, sans vote et tel qu’oralement amendé.
 
Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale constaterait que le tourisme durable, et notamment l’écotourisme, peut réduire la pauvreté en améliorant les moyens de subsistance des populations locales et produire des ressources pour des projets de développement communautaires. 
 
Elle encouragerait tous les acteurs concernés, à appuyer la participation des peuples autochtones et des populations locales au tourisme durable, y compris celle des femmes et des jeunes à toutes les activités touristiques, notamment aux activités d’écotourisme, compte tenu de leurs savoirs et savoir-faire.
 
Par l’adoption de ce projet, l’Assemblée inviterait les gouvernements, les organisations internationales, les autres institutions compétentes et d’autres parties prenantes à encourager et promouvoir les meilleures pratiques en vue de l’application des politiques, principes directeurs et règlements en vigueur dans le secteur du tourisme durable.
 
En outre, l’Assemblée engagerait, en adoptant ce texte, les États Membres à faire du tourisme durable, notamment de l’écotourisme, un instrument de la promotion d’une croissance économique durable et partagée, du développement social, de la protection de l’environnement, de l’élimination de la pauvreté et de la faim, de la préservation et de l’exploitation durable de la biodiversité et des ressources naturelles, de la promotion de l’investissement et de l’entreprenariat dans le domaine du tourisme durable, y compris l’écotourisme, conformément à leurs politiques de développement et à leur législation nationales, notamment en créant des petites et moyennes entreprises, en favorisant la formation de coopératives ainsi qu’en facilitant l’accès au financement par des services financiers ouverts à tous, y compris grâce à des initiatives de microcrédit à l’intention des pauvres, des femmes et des jeunes, des peuples autochtones, des personnes âgées, des handicapés et des populations locales dans toutes les régions, y compris en milieu rural.
 
Par ailleurs, l’Assemblée engagerait les gouvernements, l’Organisation des Nations Unies et les institutions spécialisées à appuyer la coordination de cadres régionaux et internationaux de développement du tourisme durable afin d’aider les pays à promouvoir ce type de tourisme, et notamment l’écotourisme, en vue de favoriser la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement.  Elle encouragerait les institutions financières régionales et internationales à apporter un concours suffisant aux programmes et projets liés au tourisme durable.
 

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