Pour Yassine Brahim, les carottes sont-elles cuites ?

Pour Yassine Brahim, les carottes sont-elles cuites ?
 
Le ministre  du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a essuyé plusieurs critiques au cours du débat sur le budget de son département, lundi 30 novembre à l’ARP. Des critiques qui ont parfois dégénéré en accusations voire en…insultes. « Vous avez menti au peule et à ses représentants », lui a lancé Mehdi Ben Gharbia en expliquant comment Yassine Brahim a induit les députés en erreur. Chose qui n’a pas plu à la présidente du groupe parlementaire d’Afek Tounes, Rim Mahjoub, qui a appelé son collègue à « aller suivre des leçons de  morale et de bonne conduite dans une école spécialisée ». Suite à quoi, le président de l’Assemblée lui a retiré la parole.
 
D’aucuns pensent que les carottes sont d'ores et déjà cuites pour Yassine Brahim surtout après la parution d’autres documents fuités relatifs à cette affaire.
 
Le premier concerne une consultation restreinte pour le recrutement d’un conseiller stratégique et financier pour assister le gouvernement tunisien dans la promotion des projets d’investissements dans le cadre du plan stratégique 2016-2020.
 
Une consultation qui au lieu de suivre les procédures connues dans ce genre d’appel d’offres, a bizarrement demandé que les offres doivent parvenir sur le mail personnel du ministre ou celui de la consultation.
  
Le deuxième concerne un PV de réunion daté du 1 er octobre 2010 de la commission du plan de développement 2016-2020 qui fixe depuis cette date entre autres les taches attribuées à la banque Lazard dans l’élaboration du plan, alors que le ministre s’est défendu quelques semaines plus tard en déclarant qu’aucun engagement n’a été pris avec cette banque et qu’on est encore au stade des consultations.
  
Outre qu’à travers les retombés de cette affaire les carottes sont d'ores et déjà cuites pour Yassine Brahim parce que  son ministère risquerait de disparaître complètement lors du remaniement annoncé par le chef du gouvernement Habib Essid.
 
La Coopération internationale serait rattachée aux Affaires étrangères et un ministère de Développement régional et local remplacerait l’actuel ministère.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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