Que cherchait réellement cet agent de l'ambassade de Russie !?

 

 

Quatre cadres municipaux et un agent de l'ambassade de Russie, accusés de corruption, ont comparu devant le juge d'instruction, pour audition.

 

Selon le journal le Temps qui a rapporté les faits, il s'agit d'une histoire de falsification de documents administratifs impliquant un attaché, un chef de service, un receveur adjoint de la municipalité de Tunis et un administrateur de la municipalité d'Aouina.

 

Les cadres municipaux sont soupçonnés d'avoir volé dans le service des archives des registres de l'état civil au profit de l'agent de l'ambassade de Russie.

 

Ces régistres dérobés concerneraient l'etat civil de certaines personnalités tunisiennes. Visiblement, il s'agirait d'une tentative d'espionnage. Et pourtant, l'accès à ces régistres soigneusement conservés, sans autorisation administrative dûment établie, est un délit reprimé par l'article 96 du code pénal.

 

Les complices ont été maintenus en détention après leur audition, tandis que le diplomate russe, qui a refusé de révéler les raisons de ces manoeuvres, a été laissé en liberté, immunité diplomatique oblige. En tout cas, les enquêtes se poursuivent pour tirer au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire.