Signature d’un accord de coopération entre le ministère de l’énergie et l’instance de lutte contre la corruption
Un accord de coopération et d’action commune a été signé samedi entre le Ministère de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables et l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), en marge de la participation du ministère à la clôture du congrès national de lutte contre la corruption, a indiqué le ministère dans un communiqué, publié, samedi, à Tunis.
Cet accord signé par le ministre de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables Khaled Kaddour et le président de l’INLUCC Chawki Tabib s’inscrit dans le cadre du renforcement des attributs de la bonne gouvernance dans les secteurs afférant au ministère de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables et de l’adhésion de ce département à l’effort national et gouvernemental du lutte contre la corruption.
L’objectif est de mettre en place un cadre de coopération permanent avec l’INLUCC, en vue d’enraciner les principes de la bonne gouvernance et de renforcer les principes d’intégrité, en plus de l’institution des règles de transparence dans le domaine de l’énergie et des ressources naturelles. Il s’agit également de consolider l’ouverture des structures afférentes au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables aux activités de l’INLUCC.
Cet accord vise, par ailleurs, le renforcement des capacités du ministère à identifier les risques de la corruption dans le secteur de l’exploitation des ressources naturelles et le système légal appliqué par la Tunisie en la matière ainsi que la mise en œuvre des normes internationales.
En outre, cet accord prévoit des principes de vulgarisation pour se protéger contre la corruption ainsi que des systèmes permettant de faire face à ce fléau, tout en s’appuyant sur les principes de transparence et de bonne gouvernance dans le domaine des ressources naturelles.
Le ministère choisira dans le cadre de cet accord une des entreprises exerçant sous sa tutelle en tant qu’entreprise modèle au sein de laquelle seront appliquées les meilleures pratiques de gestion, selon les principes de la bonne gouvernance, de la transparence et de l’intégrité.
Il s’agit, également, d’appliquer les principes de l’initiative internationale pour la transparence dans le secteur des industries d’extraction et de suivre les recommandations du rapport relatif à l’indice de la gouvernance des ressources naturelles.
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