Tunisie: les banques à la rescousse des pépinières d'entrprises

En vertu d'une quinzaine de conventions conclues, lundi, à Tunis, les banques s'engagent à mieux encadrer

les entreprises qui opèrent dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture.

Ces conventions, appelées également, conventions de « co-gestion », ont pour objectif d’impliquer davantage les établissements de crédit dans la gestion des pépinières d’entreprises ( vice-présidence au comité de pilotage, choix du coach, sélection des projets d’idées..).

Il s’agit dans l’ensemble d’encadrer au mieux les porteurs d’idées de projets innovants et à forte valeur ajoutée.

Une douzaine de ces conventions concernent les pépinières à vocation industrielle. Elles ont été signées par M.Mohamed Ben Abdallah, directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie(API) et les premiers responsables des banques de la place.

Les conventions à caractère agricole, cinq au total, ont été conclues entre M.Chokri Ayachi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements agricoles(APIA) et bon nombre de banques. Les pépinières ciblées par ce parrainage sont spécialisées dans l’arboriculture fruitière, l’élevage et la céréaliculture.

Intervenant, M.Taoufik Baccar, Gouverneur de la BCT, a mis l’accent sur l’importance de renforcer le rôle des pépinières d’entreprises dans l’impulsion de l’investissement.

Il a souligné que l’association des banques à la gestion des pépinières ne manquera pas de conférer plus d’efficience à ces incubateurs qu’il a qualifiés de « mécanisme incitatif majeur à l’investissement ».

Pour sa part, M.Afif Chelbi, ministre de l’industrie, de l’énergie et des PME a appelé les banquiers à faire bénéficier les porteurs d’idées de projets, de leur expertise et savoir faire, dans la phase du pré-lancement du projet( choix du projet, étude de faisabilité-rentabilitéà).

M.Abdessalem Mansour, ministre de l’agriculture et des ressources hydrauliques, a indiqué que ces conventions ne manqueront pas de stimuler les investissements agricoles d’autant plus que la part des banques dans le financement du secteur représente à peine 7% du total des investissements.