Un jeune tunisien invente une voiture hybride et cherche des partenaires

Hichem Mandhour est un jeune tunisien de Gafsa qui travaille chez Renault-Nissan. Passionné par l’automobile, ce jeune électromécanicien diplômé

de l’institut supérieur des sciences appliquées et de Technologie de Gabés, a entrepris de réaliser la première voiture Hybride tunisienne. Après plusieurs mois de travail acharné, « MTuni » est née.

La voiture « MTuni» est une voiture multi-énergie hybride parallèle, à deux places.  C’est une voiture à deux moteurs, le premier essence à 2 Cv, le deuxième électrique à 3 Cv.  Ces deux moteurs fonctionnent individuellement et peuvent fournir à tour de rôle ou simultanément leur puissance à la transmission.  

Le moteur électrique de  « MTuni » agit en deux modes : soit en appui du moteur essence, pour donner plus de puissance à la voiture, soit seul, permettant au moteur essence de rester éteint. Dans ce cas, on dit que la voiture roule en « tout-électrique ».

Ce prototype, 100% tunisien, présente plusieurs avantages. D’abord, c’est une voiture qui ne fait pas de bruit, ensuite elle peut fonctionner avec l’énergie solaire, enfin elle réduit substantiellement la pollution de l’atmosphère

La consommation des voitures en carburant détermine la quantité de Co2 rejetées dans l’atmosphère. Si une voiture consomme moins de carburant, les émissions en Co2 seront moins importantes. Tout comme la consommation, les émissions d’une voiture hybride sont de 10 à 50% moins importantes que les voitures classiques. L’idée est donc de rouler « propre » dans un souci de polluer moins.

« MTuni » peut atteindre 60 km/H en mode essence et 70 Km/H en mode électrique. Le jeune inventeur Hichem Mandhour nous a confié avoir rencontré plusieurs difficultés pour réaliser cette voiture. En effet, cette invention était son projet de fin d’études et il n’a pas pu convaincre sa faculté de l’aider dans la réalisation de ce projet qui lui a couté 1.500 dinars.

Ce jeune homme n’a pas caché son amertume d’avoir été si longtemps négligé par les pouvoirs publics qui, selon lui, n’ont jamais répondu à ses sollicitations.

De même ses participations de ce jeune électromécanicien dans des salons ne lui ont pas permis de nouer des contacts intéressants mais il espère aujourd’hui que les portes vont enfin s’ouvrir.

Maintenant, Hichem veut retravailler sur son invention pour l’améliorer et espère trouver des partenaires intéressés d’investir et de faire décoller le projet de la première voiture hybride tunisienne.

 

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