5 terroristes avec chaque100 prisonniers de droit commun

5 terroristes avec chaque100 prisonniers de droit commun

On a abordé dans un précédent article le sujet de réforme de l’institution pénitentiaire qui demeure semble t-il le souci numéro 1 du ministre de la Justice Omar Mansour. Devant la surpopulation carcérale, qui est un problème majeur, outre la construction  de deux grandes prisons selon les normes internationales en vigueur,  il n’y a pas d’autre alternative que de trouver  des solutions qui allient exécution des peines et intérêt public.

Parmi les pistes envisagées, les peines de substitution et la surveillance électronique. Ainsi des peines d’intérêt public peuvent remplacer les peines privatives de liberté notamment pour les délits mineurs

La présence d’un grand nombre de présumés terroristes dans les prisons tunisiennes est un autre grand défi à l’administration pénitentiaire. Car cette présence est porteuse de vrais risques d’embrigadement et de radicalisation surtout des jeunes prisonniers.

Le ministère de la justice a régulé cette présence de sorte que la proportion de terroristes présumés ne soit pas supérieure à cinq pour cent de l’ensemble des personnes incarcérées.

De nombreux prisonniers impliqués dans des affaires de terrorisme ont été transféré dans ce sens.

« Le taux de regroupement des terroristes avec des détenus du droit commun dans les prisons tunisiennes ne dépasse pas actuellement 5% », a confirmé dans ce sens le ministre de la Justice Omar Mansour.

« Ce taux était de 30% au cours des dernières années », a-t- il ajouté.  

A cet égard, le ministre a fait état de la mise en place d’un programme cohérent de réforme pour séparer les terroristes des détenus du droit commun notamment face à la montée de la menace terroriste.

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