Abdelhamid Abaaoud a-t-il été tué à Saint-Denis?

Abdelhamid Abaaoud a-t-il été tué à Saint-Denis?
 
 
La vie reprend son cours à Saint-Denis au nord de Paris après l'assaut de la police contre un groupe de jihadistes retranchés dans un appartement du centre-ville. 
 
Les écoles de la cité rouvrent leurs portes à l'exception toutefois des deux établissements scolaires les plus proches du lieu d'intervention. L'opération du 18 novembre a duré sept heures. Elle s'est soldée par huit interpellations et au moins deux morts dont on ne connaît pas l'identité. Au lendemain de cet assaut, une question reste : Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire des attentats de Paris, a-t-il, ou non, été tué à Saint-Denis ?
 
François Molins, le procureur de Paris s'est refusé à fournir une réponse formelle concernant la présence du commanditaire des attaques du 13 novembre à Paris, Abdelhamid Abaaoud lors de l'assaut dans la ville de Saint-Denis. Seule certitude pour lui,  Abaaoud ne fait pas partie des personnes interpellées. Mais au moins un homme a été tué au cours de cette opération. Et son identification est toujours en cours. L'état du corps la rend compliquée.
 
Le Washington Post annonce la neutralisation d'Abaoud
 
Mais à en croire le Washington Post, les enquêteurs auraient tout de même une idée assez précise sur la question. S'appuyant sur le témoignage anonyme de deux responsables de services de renseignement européens, le journal américain écrit que le cerveau présumé des attentats de vendredi 13 novembre fait bien partie des victimes de l'opération à Saint-Denis du mercredi 18 novembre. Mais il n'y a pour le moment aucune confirmation officielle côté français, que ce soit de la justice ou du gouvernement.
 
Trois commandos ont agi le 13 novembre
 
L'enquête a «considérablement progressé» a dit François Molins. Première certitude: ce sont bien trois commandos qui ont agit de manière coordonnée. L'un au Stade de France, un autre au Bataclan et le troisième ciblant bars et restaurants. Trois commandos qui avaient à leur disposition trois voitures: une Polo, une Seat, une Clio et qui avaient loué deux logements: un à Alfortville, au sud-est de Paris, et l'autre à Bobigny, au Nord. Une organisation logisitique qui reposait beaucoup sur les frères Abdeslam. Ce sont eux qui ont loué les véhicules et les logements.
 
Lire la suite:
 
 

Votre commentaire