Abir Moussi promet un projet d’une nouvelle constitution le 20 mars

Abir Moussi promet un projet d’une nouvelle constitution le 20 mars

La présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé lors d’un meeting tenu samedi soir à Ksar Helal que son parti présentera le 20 mars courant « un projet d’une nouvelle constitution qui est dans ces ultimes retouches et sera la clé de sortie de crise que connait la Tunisie ».

« Il importe d’amender l’actuel régime politique hybride marqué par l’éparpillement des pouvoirs, qui est fondé sur les consensus ayant permis aux lobbies d’imposer leur autorité, en instaurant un régime politique assurant l’autorité de l’Etat et restaurant au pouvoir exécutif la capacité de prendre des décisions, de gérer les intuitions de l’Etat, et mettant en place des outils de contrôle pour garantir la démocratie, les libertés, une presse libre et un pluralisme politique », a précisé l’ex-secrétaire adjoint du RCD dissout.

Elle a estimé que « cette nouvelle constitution est une alternative qui sera présentée par le parti destourien libre lors d’un meeting regroupant les bases du parti ainsi qu’aux moyens d’information en Tunisie et à l’étranger, à la présidence du gouvernement, à l’ARP et aux organisations ».

« Si cette proposition reçoit un accueil favorable, notre parti sera prêt au dialogue et en cas de rejet nous descendrons dans la rue pour l’exposer à des tribunes de dialogue », a ajouté Moussi.

Au sujet des élections municipales 2018, la présidente du parti destourien libre a déclaré à l’agence TAP que les chances de sa formation politique sont « bonnes ». « En cas d’élection aux conseils municipaux nous ne seront pas un simple décor, nous serons une force agissante mais nous relèverons tous les abus qui pourront influer sur les résultats du scrutin », a-t-elle fait remarquer.

Moussi a qualifié d’autre part d' « hypocrisie politique » l’exclusion des anciens membres du RCD de se porter candidats aux bureaux de vote.

Elle a condamné d’autre part l’expropriation de Dar Ayed à Ksar Hellal comme faisant partie des biens du RCD dissout « alors qu’elle appartient à la famille Ayed qui l’a offerte au PDL. Nous allons ouvrir ce dossier d’expropriation de ce monument et le dossier de sa restauration ainsi que ceux des biens qui ne sont pas propriété de l’Etat et des biens utilisés par le RCD mais qui ne lui appartenait pas », a-t-elle indiqué.

TAP

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