Accidents de la route: état des lieux

Partant du principe que le droit à la vie est un droit fondamental de l'Homme, la Tunisie a adopté

, sur instructions du président Ben Ali, une politique de prévention visant à lutter efficacement contre le fléau des accidents de la circulation.

Les contours de cette politique se reflètent notamment à travers la mise en place de moyens modernes et évolués pour réduire le nombre des victimes et diminuer les dégâts et les dommages économiques et sociaux résultant de ces accidents.

La Tunisie a, également, réalisé des avancées importantes sur le plan de la législation relative à la circulation routière et grâce à la diffusion de la culture du respect du code de la route.

Un conseil supérieur de la sécurité routière et un observatoire national de la circulation ont été créés à cet effet. L'infrastructure routière a été renforcée et le réseau routier a été consolidé.

Une attention particulière a, par ailleurs, été accordée à l'action sur le terrain, à travers l'intensification des contrôles effectués par les unités de la circulation routière et l'instauration de nombreux programmes avant-gardistes et de plus en plus efficaces.

Grâce à cette stratégie, les statistiques relatives aux accidents de la route enregistrés au cours des cinq dernières années (2003/2007) ont fait ressortir une baisse remarquable, d'une année à l'autre en termes de nombre d'accidents et de victimes, bien que le nombre de sinistres demeure encore élevé. En effet, 10.681 accidents ont été enregistrés en 2007, entraînant 1.479 victimes et 14.559 blessés.

Ainsi, les efforts fournis par l'Etat pour soutenir la société civile dans ce domaine, ne peuvent nullement remplacer l'implication effective du citoyen lui-même, surtout lorsqu'on sait que 87 pc des accidents de la route sont causés par l'excès de vitesse et que 37 pc des victimes de ces accidents sont des jeunes. D'où l'impératif de redoubler d'efforts en matière de conscientisation et de sensibilisation aux accidents de la route, particulièrement dans les rangs des jeunes.


E.M