Aéroport Tunis Carthage : le calvaire des passagers continue

Il faudrait se réveiller tôt pour être à l’heure à l’aéroport de Tunis Carthage. Pour un passager, il est conseillé  de se présenter beaucoup plus de temps à l’avance, entre trois et quatre heures, pour pouvoir pénétrer  à l’intérieur de l’enceinte de l’aéroport, sinon il risquerait de rater l’avion.  Des files d’attente s’allongent, des fois, jusqu'au parking et il faudrait patienter, parfois, plus d’une heure pour pouvoir accéder aux comptoirs d’enregistrement. Ce qui a donné lieu à un spectacle désolant avec des nerfs à fleur de peau et des gens qui se trouvent plus privilégiés que d’autres. D’autant plus qu’à l’extérieur il n'y a aucune indication de l’horaire des vols, les retards et autres. Ce qui avait laissé les pauvres passagers dans le désarroi total.

Les dernières mesures de sécurité qui sont entrées en application n’ont pas été précédées par l’installation de la logistique nécessaire. Après la fermeture de l’accès supérieur,  tout le monde doit accéder par les deux ou trois portes inférieures à travers les portiques électroniques et après fouille policière.

L’OACA n’a pas pris ses dispositions pour faire face à cette situation, d’autant plus qu’on savait que c’est la saison des vacances de fin d’année et que les vols affichaient presque tous complets.

Le chargé de la communication au sein de l’OACA  impute  ce « désordre » aux seules mesures de sécurités exceptionnelles en cette période de menaces terroristes où « les opérations de contrôle prennent beaucoup plus de temps que prévu ».