Affaire Ramadan: L’étau se resserre sur Caroline Fourest et Jean-Claude Elfassi

Affaire Ramadan: L’étau se resserre sur Caroline Fourest et Jean-Claude Elfassi

 

Leurs noms étaient apparus très tôt dans le dossier de l’instruction puisque Caroline Fourest et Jean-Claude Elfassi étaient en contact avec les deux premières plaignantes, avant même leur plainte. Les investigations de la brigade criminelle et les aveux publics de deux des plaignantes ont confirmé qu’ils jouaient un rôle important dans cette affaire. Les très récentes découvertes de messages postés sur d’anciens blogs et de correspondances par emails confirment définitivement leur implication depuis 2009.

La période du confinement va très vraisemblablement apporter son lot de surprises dans l’affaire Tariq Ramadan. Notamment sur le rôle joué par Caroline Fourest et Jean-Claude Elfassi. Rappelons que dès les premiers mois d’investigation, la police et la brigade criminelle avaient révélé que Fourest avait eu 156 appels téléphoniques ou SMS avec Henda Ayari et 116 avec « Christelle » (entre le 6 mai et le 6 novembre 2017, donc six mois avant le dépôt des deux plaintes). 

Les juges d’instruction n’ont curieusement pas cherché à obtenir l’historique détaillé de ces échanges, malgré la demande de l’avocat du professeur d’Oxford. 

Au cours de l’investigation concernant « Elvira » (qui a prouvé que cette dernière n’avait jamais rencontré Tariq Ramadan et que sa plainte était mensongère), la brigade criminelle a relevé non seulement le rôle central mais aussi l’engagement actif de Jean-Claude Elfassi qui avait lui-même transmis la plainte à un ami policier de la brigade de Toulon. 

Dans son rapport, la brigade criminelle mentionne que Jean-Claude Elfassi est, ou a été, directement en contact avec les quatre premières plaignantes. Les juges d’instruction n’ont étrangement, une fois encore, pas tenu compte des conclusions de la brigade criminelle et n’ont, à ce jour, interrogé ni Caroline Fourest, ni Jean-Claude Elfassi.

Caroline Fourest a menti

L’implication de ces derniers a été confirmée et dénoncée par les plaignantes elles-mêmes. Mounia Rabbouj, la troisième plaignante, a publiquement affirmé avoir été manipulée par Jean-Claude Elfassi et son avocat Me Francis Szpiner. Selon ses dires, postés sur Twitter, ils auraient changé sa déposition et l’auraient poussée à parler d’un viol. Elle a avoué à son frère avoir reçu de l’argent. 

« Elvira », la quatrième plaignante, parle également de mensonges et de manipulations de la part de Jean-Claude Elfassi et de son ami, l’avocat Me Szpiner, qui seraient responsables de la rédaction de sa plainte qu’elle n’aurait même pas signée. « Elvira » a affirmé également sur Twitter que Caroline Fourest était impliquée dans une opération qui consistait à payer une femme pour que cette dernière porte plainte. 

Celle-ci aurait disparu après avoir empoché un premier versement. « Elvira » mentionne également l’implication indirecte de Caroline Fourest, et celle de Me Morain, dans la prise en charge de la cinquième plaignante. On sait que cette dernière avait demandé aux juges qu’on la laisse tranquille, avant de curieusement se raviser la veille de l’audition de Ramadan. 

Selon des sources proches du dossier, des découvertes cruciales ont été récemment faites sur les relations existantes entre Caroline Fourest et Me Eric Morain, avocat de « Christelle » et de Mounia Rabbouj. 

Les accusatrices ont voulu piéger Tariq Ramadan 

La récente découverte de messages et de commentaires postés dès 2008 sur des blogs suisse, belge et français, ainsi que sur Facebook, est accablante pour les plaignantes. Ces blogs ont été supprimés ou ont disparu et leurs responsables, à l’instar de Khalil Zeguendi en Belgique, ont refusé de remettre les archives aux juges. Ceux-ci, très curieusement encore, n’ont pas insisté. 

Les messages et les échanges qu’on y trouve ne laissent pas de place au doute et ont d’ores et déjà été constatés par huissier.

Dès décembre 2008, puis dans les mois et les années qui suivent, « Vanessa » une journaliste de BeurFM, « Denise » une témoin, Majda Bernoussi, « Brigitte » la plaignante suisse, « Christelle » la seconde plaignante, puis Henda Ayari interviennent sous de multiples pseudonymes (pour la plupart formellement identifiés) et discutent de monter un piège « pour faire tomber TR», d’écrire un livre et de créer un site internet pour « le détruire ». 

Elles se font même parfois passer pour Ramadan lui-même en inventant des messages en son nom. Elles y parlent de leurs contacts déjà établis avec Caroline Fourest, Jean-Claude Elfassi, Khalil Zeguendi (dont certains messages sont préservés), Salim Laibi et Ian Hamel qui affirment, selon elles, qu’ils pourront les aider à réaliser leur plan. 

Des correspondances directes entre « Brigitte » et « Denise » ont également été découvertes. « Brigitte » parle, le 4 décembre 2009, de la pression exercée sur elle par Jean-Claude Elfassi pour qu’elle témoigne. « Denise » lui conseille alors de s’assurer de « combien il paie » et du nom du journal qui va publier son histoire. 

D’autres échanges prouvent que Caroline Fourest a vu ou directement correspondu avec « Denise », Majda, « Christelle », « Brigitte » et « Vanessa » de BeurFM dès 2009. Dans les échanges retrouvés, il n’est pas question de violence ni de viol, mais de dénoncer et de dévoiler la vie privée de Tariq Ramadan pour « casser sa réputation ». 

Lire la suite:  

https://www.reveilcitoyenmedia.com/post/affaire-ramadan-l-%C3%A9tau-se-r...

Votre commentaire