Après la découverte d’un pistolet dans sa valise, le président du CAB remis en liberté

  Après la découverte d’un pistolet dans sa valise, le président du CAB remis en liberté

 

Le porte-parole officiel du ministère de l'intérieur, le colonel-major Khalifa Chibani, a indiqué dimanche, que le ministère public a ordonné la remise en liberté du président du club Athlétique Bizertin (CAB), Abdessalem Saidani, après que l'enquête menée ait prouvé que les pistolets saisis dans sa valise, à l'aéroport international de Tunis carthage, sont "des pistolets à air comprimé avec leurs cartouches".

Il a précisé dans une déclaration à l'Agence TAP, que "les armes saisies n'étaient pas cachées et avaient leurs factures".

Le directeur exécutif du CAB, Khaled Salim, a indiqué dans une déclaration au correspondant de l'Agence TAP à Bizerte que "Saidani a été libéré dimanche vers midi, après son audition par le ministère public", soulignant qu’il : « a acheté ces armes de France, sans but précis ».

Il a fait savoir que Saidani s’est dirigé directement, après sa libération au stade Hédi Neifar au Bardo, pour "assister au match de son équipe le CAB contre le Stade tunisien qui se déroule actuellement au Bardo.

Il est à précisé que l’affaire a éclaté lorsque la Direction générale de la Douane, avait annoncé dimanche, dans un communiqué, que les agents des douanes de l'aéroport international de Tunis Carthage ont saisi, à une heure tardive de la nuit de samedi à dimanche, "deux pistolets et une quantité de munitions et des équipements de combat défensifs dissimulés dans la valise d'un citoyen tunisien en provenance de Paris".

Les quantités saisies consistent en un pistolet automatique de calibre 9 mm et d'un autre de calibre 4,5 mm, d'une quantité de cartouches et de billes acier de 4,5 mm, de 15 capsules de recharge de pistolet, de six bombes à gaz lacrymogène, de six bombes à gaz paralysant, d'un taser, d'une matraque électrique et deux cent cibles de tir.

Un procès-verbal a été établi à cet effet et le ministère public informé, lequel a ordonné de placer le suspect en garde à vue et de le remettre avec les équipements saisis aux services sécuritaires spécialisés en vue de tester les armes et de mener une enquête.

Cependant et en attendant le résultat de l’enquête des zones d'ombre subsistent  à propos de cette affaire notamment en ce qui concerne la manière à travers laquelle Saidani a passé la douane française avec cette munition s’il s’agit bel et bien d’armes illégales.

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