Au lendemain de la réunion du Conseil de sécurité, Kaïs Saïed reçoit un appel téléphonique de la vice-présidente américaine

Au lendemain de la réunion du Conseil de sécurité, Kaïs Saïed reçoit un appel téléphonique de la vice-présidente américaine

 

Au lendemain de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies tenue à l’initiative de la Tunisie pour examiner les développements de la situation à l’esplanade de la Mosquée Al-Aqsa à Al-Qods occupée au cours de laquelle les Etats Unis ont bloqué une déclaration dans ce cadre, le président Kaïs Saïed a reçu ce mardi un appel téléphonique de la vice-présidente des Etats Unis Kamala Harris.

Il s’agit du premier contact entre la nouvelle administration américaine du président Joe Biden et le président tunisien.

Même si la réunion du conseil de sécurité n’ait été évoquée par aucun des interlocuteurs, les observateurs ne peuvent ne pas trouver un lien entre les événements à Al-Qods et la communication téléphonique entre la vice-présidente américaine et le président tunisien dont le pays est le seul pays arabe au Conseil de sécurité.

Selon la présidence tunisienne les rapports d’amitié solide et séculaire entre les Etats Unis et la Tunisie ont été passés en revue. De même il a été question de la situation économique, financière et sociale que connait la Tunisie ainsi que la nécessité de lutter contre la corruption comme fondement de construire de l’Etat de droit et de la démocratie.

De source américaine, on est plus précis puisque la vice-présidente US a noté les engagements de la Tunisie en matière de réforme économique, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19, et a exprimé son soutien aux discussions de la Tunisie avec le Fonds monétaire international (FMI) et à la mise en œuvre rapide de ces mesures.

S’agissant des relations bilatérales, Kaïs Saïed a exprimé son aspiration à promouvoir les rapports de coopération et de partenariat entre les deux pays dans les différents domaines, particulièrement dans cette conjoncture difficile que traverse le monde ainsi qu’à la lumière de la situation économique et financière par laquelle passe la Tunisie.

Du côté américain, on indique que « les deux dirigeants ont discuté de l'importance de la poursuite de la coopération en matière de sécurité entre les deux pays ».

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