Ben Gharbia tire la sonnette d’alarme sur la situation d’« El Fouladh »

Ben Gharbia tire la sonnette d’alarme sur la situation d’« El Fouladh »


Après les polémiques et les débats insensés concernant la présidence de la commission des finances au sein de l’ARP, après la longue période que nos élus ont dépensé pour définir l’opposition et sa représentation sous la coupole, et après une autre semaine de débats stériles sur ce qui est Halal et ce qui est Haram, il est grand temps qu’on s’occupe de ce qui est vital.

En effet, outre le terrorisme et la contrebande, le risque majeur qui menace la Tunisie concerne l’économie puisque le pays ne produit presque plus et ne travaille plus.
 
De nombreuses sociétés énergétiques ne travaillent plus à plein régime comme c’est le cas de Phosphate GAFSA, d’autres ont quitté le pays comme l’ENI et certaines sont de plus en plus menacées.

C’est pour cela qu’il faut tirer la sonnette d’alarme pour éviter la disparition de certaines sociétés telle que la Société Tunisienne de Sidérurgie « EL FOULADH » qui est enracinée depuis 1963 au cœur de l’industrie et de l’économie de la Tunisie. Une société qui garantit 1200 postes d’emploi directs et quelque 5000 emplois indirects dans la collecte de la ferraille.

Le député Mehdi Ben Gharbia élu sur la circonscription de Bizerte vient d’ailleurs de tirer la sonnette d’alarme sur l’état de la Société Tunisienne de Sidérurgie « EL FOULADH ».

Le député a rappelé la contribution de cette entreprise pendant des décennies à l’amélioration de la situation économique du pays, avant d’exposer sa situation catastrophique.

Ben Gharbia a mis en exergue l’état calamiteux de l’usine, les problèmes logistiques, financiers et sociaux. La crise est arrivé à un point que la société a dû emprunter environ 34 millions de dinars pour importer de la matière première dont l’acier, le fer marchand et les barres d’acier.

Face à cette situation, Ben Gharbia a appelé à accélérer la mise en place d’un plan de sauvetage urgent. Ben Ghrabia s’est d’autre part opposé aux autorisations qui pourraient être accordées par le ministère de l’Industrie à des Entreprises privées pour la production de l’acier sans pour autant prendre en considération l’intérêt de la firme nationale de Sidérurgie « EL FOULADH ».
 
Ben Gharbia a insisté à rappeler que la firme devrait garder le seul monopole sur le marché dans ce domaine considérant que l’attribution de telles autorisations ainsi que les autorisations d’importation constituent une menace pour « EL FOULADH » et ses 1200 employés.

F.H.