Bras de fer entre Teleperformance Tunisie et l'UGTT

Bras de fer entre Teleperformance Tunisie et l'UGTT

Alors que la société Teleperformance a affirmé le 31 janvier 2012 sa volonté de développer ses activités en Tunisie, l’organisation syndicale UGTT a

lancé, mercredi 15 février 2012, un appel à la grève au sein de ses centres qui emploient aujourd’hui plus de 5000 collaborateurs en Tunisie. Les revendications de cette organisation portent essentiellement sur un projet de grille de classification pour lequel la direction a déjà fait plusieurs propositions, toutes refusées systématiquement par l’organisation syndicale.

Aujourd’hui, malgré les multiples tentatives de conciliation, l’organisation syndicale a maintenu son refus de dialogue et des débrayages sont à déplorer sur ses centres de production de Ben Arous, Sousse et Charguia 2. A noter, le taux de participation nul sur les centres de Charguia 3 et Kheireddine Pacha.

Malgré les nombreux appels au calme et au dialogue lancés par la Direction, des débordements ont été menés par certains grévistes qui ont bloqué les accès des centres et ont même usé de la force pour empêcher leurs collègues de rejoindre leurs postes de travail. Insultes et violences verbales de la part de certains grévistes sont aussi adressées à celles et ceux qui ne soutiennent pas cette action syndicale.

Face à cette situation, Bertrand Derazey, Directeur général de Teleperformance en Tunisie reste positif et indique que « Dans l’intérêt de nos salariés, nous restons ouverts à tout dialogue constructif avec l’UGTT, avant d'ajouter que « si cette situation et leur refus de dialogue (NDLR: UGTT) perduraient, les contrats en Tunisie seraient en péril et nos emplois directement en danger. »

Un retour au calme est attendu pour reprendre la voie du dialogue et du respect mutuel. La Direction en appelle donc à la responsabilité de l’UGTT et des personnes qui soutiennent le blocage et attend un retour à la normale, durablement stable.