Chokri Mabkhout, recteur de La Manouba, sur la sellette

Dans une pétition qu’ils ont signée en date du 18 septembre 2017 et addressée au ministre de l’Enseignement supérieur, un groupe d’enseignants de l’Institut supérieur de l’histoire contemporaine à l’Univesité de La Manouba écrivent que suite à une réunion tenue sur invitation du Syndicat de l’Institut, ils appellent à l’organisation d’élections du Conseil scientifique et du nouveau directeur dudit Institut conformément au décret présidentiel n° 683 en date du 9 juin 2011, plus précisément son article 28 nouveau et à l'arrêté gouvernmental n°827 en date du 28 juillet 2017, plus précisément son article 28 nouveau et au procès verbal en date du 24 juillet 2017 et signé entre le ministère de l’Enseignement supérieur et la Fédération générale de l’enseignement supérieur ainsi que  la circulaire ministérielle n° 17/36 en date du 12 septembre 2017.

Les mêmes signataires expriment leur étonnement de l’absence d’affichage des listes des électeurs selon un échéancier des élections universitaires  rendu public par ladite circulaire.

Et de conclure dans le même communiqué qu’ils sont attachés à la nécessité de tenir les élections du Conseil scientifique de l’Institut supérieur de l’histoire contemporaine et du directeur.

Dans un article publié, le Pr Khaled Abid abonde dans le même sens et estime que le recteur actuel de l’Université de La Manouba, Chokri Mabkhout représente le problème et non la solution dans la mesure où il s’obstine à refuser, jusqu’à present, l’organisation d’un tel scrutin.

N.H