Comment les Tunisiens aux Emirats vont-ils pouvoir rentrer au pays ?

Comment les Tunisiens aux Emirats vont-ils pouvoir rentrer au pays ?

La réaction tunisienne à la suite de la décision des Emirats arabes unis d’interdire aux femmes Tunisiennes d’embarquer à bord de la compagnie aérienne Emirates, a été saluée par l’ensemble de la classe politique et les organisations de la société. Dans un communiqué rendu public, dimanche 24 décembre, le ministère du Transport a annoncé que les vols de la compagnie émiratie sont suspendus en Tunisie jusqu’à ce qu’elle puisse exploiter ses vols conformément aux lois et aux conventions internationales.

Au cours d’une réunion technique, tenue dans la matinée de ce lundi 25 décembre 2017 au siège du ministère du Transport, en présence de représentants du ministère des Affaires étrangères, de l’OACA et  de la compagnie émiratie, la partie tunisienne a exigé un engagement écrit de la part de cette compagnie pour éviter d’autres cas d’interdiction des voyages de Tunisiennes à bord de ses avions, sans résultats.

Cette décision incongrue et inacceptable "n’aura pas d’incidence sur la colonie tunisienne dans ce pays", selon le porte-parole de la présidence de la république Saida Garrach. « Elle n’affectera pas, non plus, les relations diplomatiques entre les deux pays », a-t-elle ajouté dans une intervention sur Mosaïque FM.

Toutefois, les Tunisiens qui sont actuellement aux Emirats s’inquiètent quant à leur retour au pays. Ils ont emprunté un vol sur l’Emirates et se demandent comment ils pourraient faire, devant une telle situation. C’est pourquoi, on apprend de source informée que les autorités tunisiennes se penchent sur des solutions de rechange. La première consiste à les ramener à travers Emirates vers d'autres capitales, avant de les rapatrier vers Tunis.

La compagnie nationale Tunisair pourrait aussi les embarquer dans ses vols à partir d'autres capitales comme la Valette ou à partir d’Alger. A moins que les autorités émiraties ne revoient leur décision, car les deux pays continuent à se concerter pour sa levée, étant donné que les arguments d’ordre sécuritaire ne sont pas convaincants.

 

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