Comment rembourser nos dettes, si le nouveau gouvernement ne procède pas aux réformes nécessaires ?

Comment rembourser nos dettes, si le nouveau gouvernement ne procède pas aux réformes nécessaires ?

Par Amine BEN GAMRA

Aujourd’hui, les dépenses de l’Etat sont en train de s’aggraver d’une année à une autre. La majeure partie de ces dépenses est affectée aux salaires et non aux investissements et pour financer ses dépenses l’Etat a fait recours à l’endettement surtout extérieur provenant principalement de la FMI et de la Banque Mondiale.

Comment alors notre cher pays va-t-il remboursé ces dettes, si le nouveau gouvernement ne procède pas aux réformes nécessaires ?

Parmi les réformes qui urgent : la digitalisation

La transformation digitale de l’administration, partie intégrante de la transformation globale du pays, offre de véritables opportunités de croissance économique. Tout sera numérisé et nous gagnerons indéniablement du temps. 

Cette digitalisation va permettre à travers la traçabilité, de lutter contre la corruption, les agissements hors la loi (Ex : pot de vin) et les détournements des biens de l’État.

La digitalisation de l’administration est plus qu’une nécessité et il faut généraliser cette réforme aux marchés publics, aux appels d'offres et autres prestations de services administratives, monétaires, douanières, financières, fiscales….. , elle permettra de supprimer les chaînons de transmission qui exposaient usagers et agents à la corruption.

Malheureusement, aujourd’hui, il existe une forte résistance au changement digital, émanant de plusieurs cercles dans l’administration, le monde des affaires, les institutions étatiques …etc s’opposant à la transformation digitale et d’une manière générale aux réformes qu’il faut opérer. L’objectif étant de garder leurs postes, jouir et tirer bénéfice de la corruption qui s’accapare des différents appareils de l’Etat, sans se soucier des répercussions négatives sur l’évolution du pays.

Si le pays ne réalise pas les transformations nécessaires, le coût à payer sera encore plus élevé et plus dur à encaisser. 
Il faut choisir entre réformer les entreprises publiques ou soumission au FMI et à la Banque Mondiale. 

Amine BEN GAMRA
Expert Comptable

 

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