Décès de l’ancien premier ministre Hédi Baccouche

Décès de l’ancien premier ministre Hédi Baccouche

L’ancien premier ministre Hédi Baccouche est décédé ce mardi 21 janvier 2020 à l’âge de 90 ans.

Hédi Baccouche  est né le15 janvier 1930à Hammam Sousse. Il a fait ses études en France dans les années 1950.  En parallèle, il poursuit ses activités politiques au sein du syndicat étudiant de l’Union générale de  l'Union générale des étudiants de Tunisie. Il est à l'époque arrêté en France, ce qui le fait remarquer par Habib Bourguiba qui l'accueille en personne après sa libération. Durant les années 1960, il est nommé gouverneur et secrétaire général du comité de coordination de Bizerte, ce qui fait de lui un membre de droit du comité central du Parti socialiste destourien (PSD) après le congrès du Destin qui se tient dans cette ville en 1964. Puis il devient successivement gouverneur de Sfax et de Gabès. Il est également maire de Hammam Sousse de 1960 à 19641.

Limogé du poste de gouverneur dans le cadre de l'affaire Ahmed Ben Salah, il est acquitté en fin de compte par la haute Cour chargée de cette affaire. Il devient par la suite PDG de l'Office national des pêches puis conseiller au cabinet du Premier ministre Hédi Nouira. Tombé en disgrâce après le congrès du Progrès et de la Fidélité de 1979, il est envoyé comme consul général à Lyon. De 1981 à 1982, Baccouche est ambassadeur à Berne et auprès du Saint-Siège (Vatican) avant de devenir ambassadeur en Algérie puis directeur du PSD. En 1987, il est nommé ministre des Affaires sociales.

Le 7 novembre 1987, il remplace Zine el-Abidine Ben Ali, qui venait de déposer le président Bourguiba, au poste de Premier ministre et de secrétaire général du PSD. Il est d'ailleurs considéré comme le théoricien de ce « coup d'État médical ». Le 27 septembre 1989, il est remplacé par Hamed Karoui. Baccouche est désigné par le président Ben Ali comme membre de la chambre des conseillers poste qu’il occupe jusqu’au  lendemain du 14 janvier 2011, date de la chute du régime de Ben Ali.

Votre commentaire