Dithyrambique envers Caïd Essebsi : Khaled Chaouket en fait-il un peu trop ?

Dithyrambique envers Caïd Essebsi : Khaled Chaouket  en fait-il  un peu trop ?

 

C’est sans doute parce qu’il doit son poste au gouvernement de ministre chargé des relations avec l’ARP et porte parole du gouvernement à Béji Caïd Essebsi qu’il considère comme son mentor,  que Khaled Chaouket  ne rate aucune occasion pour se lancer dans une dithyrambe envers le président de la République. Ce mercredi soir, 13 avril, sur Al-Hiwar Ettounsi, il a qualifié Caïd Essebsi « d’architecte » de la phase ayant débuté le 14 janvier 2011. Puisque,  dit-il, c’est lui qui a conduit les élections d’octobre 2011, les premières démocratiquement organisées, puis lorsqu’il a acquis la conviction que l’échec de la Troïka était consommé, il a  fondé Nidaa Tounes pour équilibrer la vie politique et l’a mené à la victoire.

Comme Myriam Belkadhi qui l’a invité sur son plateau lui a fait remarquer qu’il fait un peu trop en faveur du président de la république, il s’en est défendu affirmant que c’est par conviction qu’il affiche sa fidélité envers le chef de l’Etat.

Mais à part les louanges envers Béji Caïd Essebsi, le porte-parole du gouvernement a parlé pour ne rien dire. Tournant autour du pot il n’a donné aucune réponse convaincante. La communication gouvernementale est  mauvaise avant la nomination de Khaled Chaouket. Elle le demeure avec lui, en dépit de beaucoup de verbiage inutile. Selon le dictionnaire Larousse verbiage est un «  flot de paroles superflues masquant la pauvreté de la pensée ». Une définition qui  convient parfaitement à l’intéressé.

Raouf Ben Rejeb

 
 

 

  

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