Document de Carthage : “Il est temps de mettre les points sur les i”, selon Bouchamaoui

Document de Carthage : “Il est temps de mettre les points sur les i”, selon Bouchamaoui

 

Evoquant le document de Carthage et les engagements des parties signataires, la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Ouided Bouchamaoui a souligné, mardi, qu'”il est temps de mettre les points sur les i et pour chaque partie de connaître ce qui lui échoit et ce qui lui incombe”.

En marge de l’ouverture du 17ème congrès électoral de l’Union régionale de Nabeul (URICA) qui élira à la fin de ses travaux un bureau exécutif composé de 25 membres, Bouchamaoui a recommandé, dans une déclaration à l’agence TAP, de pendre conscience des grandes difficultés par lesquelles passent tous les secteurs de production, en raison de ce qu’elle appelle des lois “hésitantes”.

Elle a demandé à ce que “les charges ne retombent pas sur les entreprises qui respectent la loi”, soulignant l’attachement de la Centrale patronale à l’application de la loi à tous et que l’établissement d’un climat favorable à l’investissement et au développement est une responsabilité commune de tous les intervenants sans exception, cela, a-t-elle dit, demeurant tributaire d’une infrastructure de base adéquate, de la mise en œuvre de la décentralisation et l’application de la loi.

Et d’ajouter que “la Centrale est une force de proposition et non de recul”, faisant remarquer que “l’UTICA comprend l’existence de difficultés au niveau du budget de l’Etat et le besoin de le financer mais n’accepte pas que cela soit au détriment de l’entreprise qui respecte la loi”.

Bouchamoui a encore fait savoir que les difficultés successives que connaissent les entreprises économiques prouvent l’impératif de réformes réelles qui demeurent absentes sept ans après la révolution, affirmant que la plupart des réformes ont fait l’objet de “calculs politiques électoraux”.

Les participants ont évoqué, dans leurs interventions, plusieurs difficultés que les petites entreprises connaissent, notamment celles actives dans le secteur de l’artisanat compte tenu de leur lien avec le secteur du tourisme, l’augmentation des problématiques dont plusieurs sociétés souffrent en raison du commerce anarchique.

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