Droits de l’Homme : Entre illusion et désillusion

Droits de l’Homme : Entre illusion et désillusion

Les thématiques anxiogènes qui hantent régulièrement l'actualité sont nombreuses et le monde se trouve confronté quotidiennement à un lot incalculable de défis qui constituent les ingrédients de la tragédie humaine. Les énumérer prendrait beaucoup de temps et d'ailleurs qui ne les connait pas.

On en parle spécialement aujourd'hui car on célèbre le 72ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, un anniversaire qui cette année ne fait pas la une de l'actualité. A qui la faute ? Est-ce au Covid-19 ou à la bêtise humaine qui pense et dirige ? Chacun a sa propre idée sur la question.

Tous les êtres naissent libres et égaux en dignité et en droit, lit-on dans le 1er article de cette déclaration devenue le texte incontournable des relations internationales, celui qui n'est jamais appliqué, qui fait couler beaucoup d'encre, qui définit les relations entre pays et qui motive la diplomatie.

Cette déclaration est censée concerner tous les pays, tous les peuples, tous les individus, toutes les religions, toutes les cultures. Ceci pour la forme mais la réalité est différente et ces droits sont malheureusement galvaudés, méconnus, bafoués sous le regard désabusé de ceux qui doivent donner l'exemple au lieu de donner des leçons.

Au fait de quels droits parle-t-on ? Qui s'en préoccupe ? Tous les jours on en parle et tous les jours on les bafoue. C'est le cas d'Israël bien évidemment et plus récemment le président  Emanuel Macron recevant le président égyptien a dit clairement qu'il sacrifie le sujet des droits de l'homme qui fâche pour favoriser les intérêts de son pays.

Il faut briser les tabous, dénoncer les abus, réagir et agir comme l'ont fait les joueurs révoltés et indignés du PSG et du club Başakşehir d'Istanbul qui ont quitté le terrain mardi soir suite à des propos racistes tenus par le 4 ème arbitre à l'encontre d'un dirigeant de couleur Mercredi soir avant de reprendre le match ils ont mis un genou à terre et un poing levé en signe de protestation. . Une première qui fera jurisprudence et une réaction d'une remarquable maturité.

Ce n'est qu'en respectant le droit international et les résolutions onusiennes et en limitant les inégalités qu'on pourra donner un sens aux droits de l'homme.

 Sinon tout est illusion et désillusion. Les droits de l'homme tu y crois ou tu n'y crois pas, seule l'ONU y croit encore, c'est son rôle, et elle ne cesse d'attirer l'attention des dirigeants sur la situation dégradante de ces droits surtout dans ce grave contexte que vit l'humanité.

 

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