En Tunisie, les liaisons dangereuses entre médias et politique, selon Jeune Afrique

En Tunisie, les liaisons dangereuses entre médias et politique, selon Jeune Afrique
 
 
Selon un article publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique, les liens qui subsistent entre les médias et la scène politique fait état d’un univers qui rend fou plus d’un. Jouissant d’un paysage audiovisuel éclaté et dérégulé, patrons de presse ou hommes d'affaires ne reculent devant rien pour servir leurs propres intérêts.
 
C'est à la chute de Ben Ali, en 2011, que les médias sont devenus libres. Cinq ans plus tard, en vertu des décrets-lois 115 et 116 édictés en 2012, qui encadrent le travail des professionnels de l’information et régulent les médias, ils le sont toujours… théoriquement. En cause, l’irruption de la politique et de l’argent dans les coulisses des antennes.
 
Des dérives que le secrétaire général de l’Union populaire républicaine (UPR), Lotfi Mraihi avaient soulignées dès 2011, en affirmant que : « La transition démocratique a été travestie par l’argent. L’expression générale est canalisée et formatée par des médias qui donnent de plus en plus de visibilité à des politiciens de façade. »  Une accusation sérieuse, où la lune de miel entre audiovisuel et politique, entamée au cours de la campagne électorale de 2011, perdure, s’accompagnant de pratiques douteuses et d’atteintes flagrantes à la déontologie.
 
 
 

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