Etats-Unis : une troisième dose des vaccins Pfizer et Moderna recommandée

Etats-Unis : une troisième dose des vaccins Pfizer et Moderna recommandée

 

Les institutions sanitaires américaines se sont prononcées en faveur d’une troisième dose des vaccins Pfizer et Moderna contre le Covid-19. “Nous sommes prêts à offrir des doses de rappel pour tous les Américains dès la semaine du 20 septembre, à partir de huit mois après la deuxième dose”, ont déclaré les principales instances de santé publique du pays, dans un communiqué commun, publié ce mercredi 18 août.

“Les données disponibles montrent clairement que la protection contre l’infection au SARS-CoV-2 commence à baisser avec le temps”, ont justifié les principales institutions de santé publique américaines. “Ajouté à la dominance du variant Delta, nous commençons à constater des preuves d’une protection réduite contre les cas légers et modérés de la maladie”, ajoutent-elles, bien décidées à “maximiser la protection induite par le vaccin et prolonger sa durabilité”.

Parmi les signataires de ce document : Anthony Fauci, le conseiller Covid-19 de la Maison-Blanche ou encore le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). La Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine du médicament), seule institution pouvant autoriser en pratique l’administration d’une troisième dose, a également paraphé le communiqué.

Les premières personnes à pouvoir bénéficier de cette dose de rappel seront les “pensionnaires de maisons de retraite”, “d’autres personnes âgées” et de “nombreux professionnels de santé”, qui ont été les premières catégories de population à se faire vacciner aux Etats-Unis, en décembre 2020.

Une dose de rappel sera également “probablement nécessaire” pour les personnes ayant reçu une injection unique du vaccin de Johnson & Johnson, estiment les responsables sanitaires. Mais les vaccinations avec ce sérum n’ont commencé aux Etats-Unis “qu’en mars 2021”, et des données les concernant sont attendues “dans les prochaines semaines”. Les personnes vaccinées avec Johnson & Johnson sont minoritaires aux Etats-Unis (près de 14 millions).

Mais face à l’engouement naissant pour une dose de rappel dans les pays développés, l’OMS s’insurge. “Il est inadmissible que certains pays offrent un rappel, alors que tant de personnes ne sont pas protégées. Personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas”, s’est exprimé sur Twitter Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’organisation, quelques heures avant l’annonce américaine.

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