FMI : la Tunisie doit être retirée « dés que possible » de la liste noire

  FMI : la Tunisie doit être retirée « dés que possible » de la liste noire

 

Le FMI a exprimé son soutien au retrait "dès que possible" de la Tunisie de "la liste des juridictions fiscales non coopératives avec l'Union européenne (UE) (liste noire des paradis fiscaux), a affirmé le chef de l'ultime mission périodique de consultation de FMI en Tunisie pour 2017, Björn Rother.

Le responsable du Fonds, dont les propos ont été rapportés dans un communiqué publié mercredi soir, par le Fonds, a ajouté que " le rapprochement progressif entre les régimes fiscaux on-shore et off-shore et la modernisation en cours de l'administration fiscale en vue d'améliorer le respect des obligations fiscales sont des réformes soutenues par le programme MEDC (Mécanisme élargie de crédit) du FMI.

La mise en place totale de la direction générale des grandes entreprises récemment créée aidera à démontrer l'engagement des autorités à améliorer l'équité et la transparence du système fiscal tunisien, a-t-il encore dit.

Pour M. Rother, la participation de la Tunisie à l'initiative du G20 Compact with Africa témoigne également, de l'engagement fort du pays en faveur du commerce international et de la possibilité de saisir les opportunités offertes par l'investissement étranger et l'intégration économique".

Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Björn Rother a séjourné dans la capitale du 30 novembre au 13 décembre 2017. Le Conseil de l’Union européenne, a classé lors de sa réunion du 5 décembre 2017, la Tunisie sur la liste noire des paradis fiscaux, estimant que le pays “a des régimes fiscaux préférentiels néfastes et ne s’est pas engagé à les modifier ou à les abolir.

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