Front du Salut et du Progrès : un pôle démocratique et progressiste

Front du Salut et du Progrès : un pôle démocratique et progressiste

 

Les partis signataires du document constitutif du « Front du Salut et du Progrès » se définissent comme des « partis républicains, démocratiques, progressistes et d’opposition » œuvrant à assurer et parachever la transition démocratique tout en se disant attachés aux valeurs de la république et au projet national social et au rééquilibrage de la scène politique en face du mouvement Ennahdha qu’ils qualifient de « pôle rétrograde ».

Dans la déclaration constitutive, ils proclament avoir une « stratégie unifiée » de l’action politique et des prochaines échéances politiques. A cette fin, ils ont constitué une commission juridique et technique en vue de définir les modes d’action commune, ainsi qu’une commission d’experts en vue se pencher sur le régime politique et le système électoral avec pour objectif de se présenter aux prochaines élections municipales par des listes uniques.

Les partis signataires s’engagent notamment à défendre l’indépendance de la décision nationale et à agir en vue de rééquilibrer le paysage politique à travers la construction d’un pôle démocratique progressiste comme projet alternatif, tout en soulignant qu’ils ne s’allieront jamais avec le mouvement Ennahdha et ses partenaires.

De même ils œuvreront à instaurer une réconciliation nationale globale conforme aux principes de la justice transitionnelle tout en veillant à mettre la religion à l’abri de la politique. Les signataires ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le combat contre le terrorisme dans le cadre d’une stratégie fondée sur les volets sécuritaire et militaire mais aussi social culturel, éducatif et judiciaire et de demander des comptes à ses financiers, ses soutiens ainsi que les responsables des réseaux d’enrôlement des jeunes dans les foyers de tension ainsi de continuer la lutte contre la corruption, l’ évasion fiscale, la contrebande et d’œuvrer pour l’intégration de l’économie parallèle au sein de l’économie formelle, la garantie de la neutralité de l’administration et sa séparation des organes partisans ainsi que la révision des nominations basées sur l’allégeance, les quotas et le népotisme et la mise des lieux de culte à l’abri de toute action religieuse et partisane.

Ils s’engagent aussi à bâtir un modèle de développement alternatif fondé sur l’économe sociale solidaire, à accorder à la jeunesse une importance spécifique en vue de l’aider à assurer un rôle capital dans la vie politique et économique et à encourager l’esprit de création en plus de définir une stratégie des grandes réformes dans la fiscalité, l’administration, les caisses sociales, les institutions financières et bancaires, à la mise à niveau des entreprises publiques tout en donnant la priorité à la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique.

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