A Gaza, on meurt de faim et de soif, et le monde regarde ailleurs !

A Gaza, on meurt de faim et de soif, et le monde regarde ailleurs !

A mesure que le nettoyage ethnique continue à Gaza, que les bombes détruisent ce qu'il reste des foyers, que les enfants devenus rachitiques sont arrachés à la vie, le silence de la communauté internationale, et de la oumma islamique, devient un fardeau de plus en plus lourd.

L'Etat hébreu, lui, ne se contente plus de larguer les bombes pour achever les populations, mais utilise une autre arme encore plus vile et plus redoutable: la faim et la déshumanisation. 

Les images insoutenables d'enfants squelettiques et déshydratés, d'adultes au regard hagard font froid dans le dos. Et le monde entier regarde sans broncher !

"Nous allons aider le peuple de Gaza à obtenir de la nourriture. Les gens meurent de faim, et nous allons les aider à obtenir de la nourriture". Voici la réponse de Trump lorsqu'un journaliste lui a demandé s’il soutenait l’invasion et l’occupation imminentes de Gaza par Israël.

En affirmant que les États-Unis vont aider les gens à obtenir de la nourriture tout en gardant un silence glacial sur l’invasion et l’occupation annoncées, l' président américain détourne l’attention de la question essentielle: le siège et la famine utilisés comme armes de guerre. Des déclarations qui contrastent avec la position des responsables israéliens qui s'entêtent à dire que les Gazaouis ne souffrent pas encore de famine et que suffisamment d'aide est entrée dans le territoire.

En collaborant avec une puissance occupante, les États-Unis peuvent être perçus comme complices d’une stratégie délibérée de nettoyage ethnique par privation, une accusation déjà soulevée par plusieurs ONG et experts des Nations Unies.

Mais Israël et les USA n'en ont cure du droit international humanitaire, ni des conventions de Genève ! Nul n'ignore désormais que l'Etat hébreu et son soutien s'apprêtent à lancer une offensive militaire à grande échelle visant à occuper définitivement Gaza.

Les choses sont d'ailleurs devenues encore plus évidentes quand Netanyahu a diffusé récemment une allocution sur les réseaux sociaux annonçant, sans prendre de gant, que le gouvernement avait décidé d’une "opération musclée à Gaza". Et que celle-ci devrait commencer après la tournée de Donald Trump, dans les pays du Golfe, à la mi-mai, si aucun accord de dernière minute n’est trouvé avec le Hamas.

"Cette fois-ci l'armée attaquera pour rester", lâche sans ambages le criminel de guerre. Avant de conclure cyniquement:" Les forces israéliennes n’interviendront pas pour ensuite se retirer. Nous ne sommes pas là pour ça. L’objectif est tout autre". Voilà tout est dit, tout est désormais clair comme l'eau de roche.

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