Hafedh Caïd Essebsi à Ghannouchi : il ne sert à rien de pleurer sur les vestiges

 Hafedh Caïd Essebsi à Ghannouchi : il ne sert à rien de pleurer sur les vestiges

 

Réagissant au communiqué publié par le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi à l’occasion du 5ème anniversaire de la « rencontre de Paris » entre lui et le fondateur de Nidaa Tounés, le directeur exécutif de ce parti Hafedh Caïd Essebsi a souligné vendredi dans un post sur sa page officielle que « parler de l’attachement au consensus avec le président de la République et le parti de celui-ci ne peut être envisagé qu’à travers des politiques réalistes et des positions claires et non au moyen de pleurer sur les vestiges (du passé), ce qui est incompréhensible au travers des déclarations contradictoires, une inadéquation entre la parole et les actes et des attitudes changeantes au gré des estimations des forces »

Et HCE de poursuivre : « Nous l’avions dit et nous le répétons aujourd’hui, nous sommes engagés suite à notre victoire électorale en 2014 dans la politique de consensus et de cohabitation gouvernementale car nous nous étions convaincus que l’intérêt de la Tunisie dans cette phase de transition démocratique et de parachèvement des institutions constitutionnelles nécessite de mettre en avant la logique de la coexistence en lieu et place de la logique du conflit et nous étions la partie politique qui a fait des sacrifices et payer le prix de cette orientation basée sur le principe la patrie au dessus du parti ».

« Aujourd’hui malheureusement le pays revient à la case de la division et de la crise par la paralysie des instances de l’Etat suite à l’aggravation de la crise politique du fait du gouvernement actuel qui ne dispose plus de soutien politique issu du Document de Carthage, un gouvernement qui n’est plus appuyé que par le mouvement Ennahdha dans une opposition obstinée aux données réelles qui confirment son échec continu et son incapacité à réaliser la moindre des réformes pour lesquelles elle a été investie et dont la préoccupation majeure est de diviser les partis et les organisations et à pervertir les directions politiques et sécuritaires en usant des moyens de l’Etat dans des desseins politiciens en liaison avec les prochaines échéances électorales », ajoute le directeur exécutif de Nidaa Tounés.

« La Tunisie a besoin aujourd’hui d’une union nationale véritable et non de calculs politiques changeant selon les circonstances et les intérêts », conclut-il

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