Hichem Meddeb s’explique sur le retour des terroristes du temps de la Troïka
Le colonel-major Hichem Meddeb, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur a nié, lundi, toute instruction officielle donnée par une institution, un parti ou une association concernant l’envoi des jeunes aux zones de conflit particulièrement en Syrie.
Auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi des jeunes aux zones de conflit, Meddeb a assuré qu’il n’existe pas une partie précise qui se tient derrière l’enrôlement des jeunes pour aller combattre dans les foyers de tension ajoutant que les réseaux sociaux ont largement contribué à la mobilisation des jeunes après la révolution où les restrictions sur les médias ont été levées.
« Il n’existe aucune mesure ou instruction en faveur de l’envoi des jeunes vers les zones de conflit », a encore souligné l’ancien porte-parole du département de l’Intérieur.
Toutefois, Meddeb a expliqué qu’à la suite d’une information qui lui était parvenue concernant le retour de 117 terroristes des zones de conflit en soutien aux terroristes à Chaambi, il avait alerté le ministre de l’intérieur à l’époque. Mais quand il avait constaté que rien n’a été fait, il avait déposé plainte avant de la retirer après avoir été convaincu qu’on ne pouvait rien faire contre eux sauf les placer sous surveillance.
Lors de son audition, le 20 novembre dernier, à l’hémicycle du Bardo, Issam Dardouri, président de l’Organisation tunisienne de la sécurité et de la citoyenneté, a affirmé détenir d’importants documents et informations sur les réseaux d’envoi des jeunes aux zones de conflit.
Dardouri, avait également indiqué avoir en sa possession des documents « attestant l’implication de parties officielles turques dans la falsification de passeports pour le retour des terroristes tunisiens en provenance de Syrie ».
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