IACE : Les IDE en Tunisie entre attractivité et fidélisation

IACE : Les IDE en Tunisie entre attractivité et fidélisation

L'Institut Arabe des Chefs d'Entreprise (IACE) a publié, aujourd’hui, une Note visant à mettre en exergue la situation des investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie, et ce, en exposant une comparaison avec les autres pays du monde arabe.

En effet, dans cette Note, l’IACE a démontré que l’attractivité des IDE durant une période de fragilité économique demeure un objectif difficile vu la complexité de l’écosystème et de l’acuité des contraintes.

Les décideurs ont un double objectif qui consiste à préserver et retenir les investissements étrangers existants tout en attirant de nouveaux projets. Il s’agit de favoriser le cadre idoine pour promouvoir les réinvestissements (des projets d’expansion et d’extension) afin de préserver essentiellement les emplois crées.

De même, l’action publique devrait être orientée vers la création de nouveaux IDE. Ceci requiert l’identification au préalable des attentes et des objectifs des investisseurs étrangers qui sont désormais fortement corrélés à l’évolution de la conjoncture et aux développements géostratégiques.

Parallèlement, des actions stratégiques de « branding » sont nécessaires pour valoriser le positionnement de la Tunisie notamment au titre des avantages comparatifs tels que la main d’œuvre qualifié, l’emplacement géostratégique, etc., (ii) créer une identité visuelle distinctive qui représente l’image de marque de la Tunisie en tant que destination d’investissement attrayante, (iii) développer des campagnes de communication ciblées pour promouvoir les opportunités d’investissement en Tunisie et (iv) garantir la transparence et la simplification des procédures pour un climat des affaires attractif.

Egalement, il importe de noter que les études récentes en matière d’IDE ont montré que les investisseurs étrangers sont très sensibles à la stabilité géopolitique, la performance des marchés locaux, la solidité des mécanismes de gouvernance en vigueur ainsi que la teneur et l’efficacité des stratégies implémentées pour faire face aux changements climatiques. 

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