Israël état génocidaire : la complicité des pouvoirs arabes et ceux de l'occident

Israël état génocidaire : la complicité des pouvoirs arabes et ceux de l'occident

Israël a exploité la tragédie nazie de manière odieuse, exagérant les crimes et gonflant le nombre de victimes, transformant l'Holocauste en un business politique et économique générateur de milliards. À ce jour, l'Allemagne continue de verser des réparations annuelles pour cette période, tandis que personne n'a été tenu responsable des massacres quotidiens commis par Israël contre les Palestiniens. L'Occident, qui a créé les tribunaux de Nuremberg pour punir les figures nazies, est le même qui ferme les yeux sur le massacre d'enfants, la famine des civils et le bombardement des maisons au-dessus de leurs habitants à Gaza et en Cisjordanie. Il est même complice en apportant un soutien militaire, politique et diplomatique à l'occupant israélien. C'est le comble du deux poids, deux mesures ; c'est du racisme dans sa forme la plus flagrante.

Ce qui se passe aujourd'hui en Palestine prouve qu'Israël est plus raciste que le nazisme lui-même. Hitler, malgré sa cruauté, n'a pas confiné un peuple entier dans un espace restreint comme c'est le cas à Gaza, ni transformé un territoire entier en une enclave assiégée comme c'est le cas en Cisjordanie. Israël seul a légitimé les massacres systématiques, conféré aux massacres le caractère de « politique d'État » et transformé la vie des Palestiniens en un enfer perpétuel sous occupation, déplacements forcés, assassinats et destructions. En effet, Israël, poussé par l'arrogance de sa puissance et par le soutien illimité de l'Occident, cherche à détruire tout fondement d'un État palestinien indépendant et s'efforce sans relâche d'effacer l'identité palestinienne et d'engloutir le territoire, petit à petit.

Mais la plus grande tragédie ne réside pas seulement dans la complicité de l'Occident, mais aussi dans le silence des Arabes. Comment les dirigeants arabes peuvent-ils accepter que le peuple palestinien continue d'être massacré sur l'autel du racisme israélien, alors que certains d'entre eux s'empressent de normaliser leurs relations et d'établir des relations avec Israël comme s'il s'agissait d'un voisin normal ? Comment l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban, pays dont les terres et les lieux saints ont été violés à plusieurs reprises par Israël, peuvent-ils traiter l'ennemi comme s'il s'agissait d'un partenaire potentiel pour la paix ? Quelle farce politique est-ce là qui pousse certains régimes à miser sur l'illusion d'une paix avec Israël, alors que ce dernier ne cache pas ses projets expansionnistes et n'hésite pas à menacer la sécurité de ces mêmes pays ?  Netanyahou ennemi de la paix, génocidaire ne souhaite ni les négociations de paix, ni le retour de ses propres otages. Il veut la guerre continue pour sauver sa peau. Après Gaza, Liban, Syrie, Yémen, Iran, aujourd'hui c'est Qatar ! Qui sera le prochain dans le viseur ? L’Égypte, la Turquie ou l’Arabie Saoudite ?

Pire encore, les régimes arabes ne se contentent pas de garder le silence ; ils se préoccupent plutôt de combattre toute opposition politique comme s’il représentait la véritable menace pour leur existence, tandis que l’ennemi israélien continue de s’étendre et de menacer l’existence même de la nation tout entière. L’équation des priorités est complètement déréglée. Au lieu de concentrer leurs efforts sur la confrontation avec Israël et ses projets expansionnistes, les gouvernements arabes gaspillent leur énergie dans des conflits internes qui fragilisent le front intérieur et déchirent le tissu social.

Il est temps pour les Arabes de reconsidérer leurs politiques intérieure et extérieure. Sur le plan intérieur, ils doivent cesser de s'opposer aux mouvements d’opposition et de les diaboliser, car ils demeurent partie intégrante du tissu politique et social du pays. L'expérience a prouvé que les combattre ne sert qu’Israël. Sur le plan extérieur, la politique arabe envers Israël et les États qui le soutiennent, au premier rang desquels les États-Unis, bras armé et politique du sionisme mondial, doit être repensée. La poursuite de la politique arabe de capitulation et de soumission ne mènera qu'à un effondrement et une désintégration plus profonds, alors que la résistance et l'unité arabe sont les seuls moyens de préserver ce qui reste de dignité et d'existence de la nation.

En conclusion, si l'Occident a condamné le nazisme et immortalisé ses victimes dans la mémoire du monde, le silence des Arabes aujourd'hui sur les crimes d'Israël restera une tache sur leur front, et les générations futures les maudiront pour leur trahison de leur cause fondamentale et le gaspillage de leur terre et de leurs lieux saints.

 Israël n'est pas seulement une entité occupante, mais un projet raciste et expansionniste dont la brutalité surpasse celle du nazisme. Si les Arabes ne se mobilisent pas aujourd'hui pour défendre la Palestine, ils en paieront le prix demain lorsqu'ils découvriront que la chute de Gaza n'était que le début de leur chute collective. Ô dirigeants arabes, réveillez-vous. Cet ennemi viendra à vous, quelles que soient vos concessions.

A.K

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