Kaïs Saïed : “pas de place pour les résidus des lobbies au sein des institutions de l’État”

Kaïs Saïed : “pas de place pour les résidus des lobbies au sein des institutions de l’État”

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu dans l’après-midi du mercredi 8 octobre, Sarra Zaafrani Zenzri, cheffe du gouvernement.
La rencontre a porté sur le projet de loi de finances et le budget économique pour l’année prochaine.

À cette occasion, le chef de l’État a souligné la nécessité de placer la dimension sociale au premier plan et d’engager des réformes structurelles des finances publiques. Il a précisé que l’héritage est lourd dans de nombreux domaines, et qu’il est du devoir de l’État de relever tous les défis à travers de nouvelles approches et une vision renouvelée. Les équilibres économiques, a-t-il ajouté, ne doivent pas se limiter à des chiffres abstraits, mais doivent être ressentis dans la vie quotidienne des citoyens, dans toutes les régions du pays.

Le président a rappelé que la Tunisie, qui a choisi de compter sur ses propres moyens et a honoré toutes ses dettes dans les délais, même si le peuple n’en a pas pleinement bénéficié, a ainsi démenti ceux qui regrettent aujourd’hui la commission financière et appellent à une ingérence étrangère.

Kaïs Saïed a également évoqué le dysfonctionnement de plusieurs services publics, réaffirmant que ceux qui ont failli à leurs responsabilités et considèrent la fonction publique comme un privilège ou une source d’avantages devront en assumer les conséquences, souvent délibérément provoquées. Il a ajouté que l’administration dite “profonde” est désormais visible au grand jour, et qu’il n’y a plus de place pour des centres de pouvoir parallèles ni pour les résidus des lobbies au sein des institutions de l’État, dont le peuple a choisi la voie de la justice, de la liberté et du sacrifice pour l’indépendance et la dignité nationale.

En conclusion, le président de la République a insisté sur le fait que l’avenir appartient à la jeunesse, à qui il faut ouvrir la voie dans les plus brefs délais, afin qu’elle contribue avec tout son enthousiasme et son dévouement à la construction de la Tunisie telle qu’elle doit être : la Tunisie de la justice, de la liberté et de la dignité nationale.
« Ce ne sont pas des rêves chimériques comme ceux des comploteurs, a-t-il affirmé, mais des espoirs appelés à se réaliser et des attentes qui ne seront pas déçues. »

 

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