Khaled Fakhfakh débarqué de son vol pour Paris, de quel droit ?

 Khaled Fakhfakh débarqué de son vol pour Paris, de quel droit ?

Khaled Fakhfakh l’ex-président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie et actuel trésorier de cette institution est un habitué des avions, puisque son activité d’hôtelier l’exige. Alors la mésaventure qu’il a vécue ce jour, il n’est pas prêt de l’oublier. En effet il a débarqué de l’avion où il a pris place après avoir été autorisé de voyager. Retenu par la police des frontières deux longues heures, il aurait pu rater le vol n’eut été un retard du vol. En tout cas même s’il a pu prendre place dans l’avion, et que les portes de celui-ci se sont fermées, il a dû revenir au parking précisément pour débarquer le passager qu’il est. Un passager d’un genre nouveau écrira-t-il sur sa page personnelle.
Pourquoi lui et de quel droit s’interroge-t-il à juste titre.

L’on sait que Khaled Fakhfakh a été lavé par la justice et sa condamnation suite à un communiqué publié sur la page officielle de la FTH a été annulée. Donc il était en droit de voyager. A moins que son statut d’hôtelier donc d’homme d’affaires ne soit à l’origine de sa privation d’un droit constitutionnel, celui de pouvoir circuler librement.
L’état d’exception dans lequel se trouve le pays ne doit pas être un motif pour restreindre les libertés fondamentales surtout s’agissant d’un hôtelier. La saison touristique a été catastrophique et pour préparer la prochaine il n’est jamais trop tôt pour commencer. Encore faut-il qu’on le lui permet.

Ci-après le post publié par Khaled Fakhfakh, lisez bien c’est instructif.

« Panique à Tunis-Carthage.
En voulant me rendre à Paris, ville des lumières et capitale du pays de la citoyenneté, j’enregistre mes bagages, la police des frontières retient mon passeport durant exactement deux longues et interminables heures pour finalement m’autoriser à prendre le vol Air France pour Paris.
Je cours pour rattraper l’avion qui heureusement pour moi a fait un retard et n’avait pas encore fermé ses portes.
Je prends place et active le mode avion de mon portable.
Les portes se ferment et l’avion se dirige vers la piste de décollage.
#Rien de supposé d’anormal jusqu’à présent #
L’avion revient bizarrement vers le parking, engage son dernier virage, s’arrête et ouvre sa porte.
En bas de celui-ci se trouve le car des passagers rempli de plus d’une dizaine de personnes.
Le chef de cabine annonce que les autorités tunisiennes leurs demandent de débarquer un passager.
Il s’agit bien entendu de moi, un mec d’un nouveau genre.
Je quitte l’avion accompagné de mon épouse et nous nous rendons à la police des frontières qui annule immédiatement les cachets sur nos passeports.
Ceux-ci avec nos bagages ont été récupérés en 15 petites minutes.
Une mise en scène digne d’un film à suspense ou grand banditisme.
Pourquoi oui, pourquoi non et surtout et avant tout de quel DROIT. »
Khaled Fakhfakh

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