Khemaies Ksila : Les députés de Nidaa Tounes ne sont pas des « pions »

Khemaies Ksila : Les députés de Nidaa Tounes ne sont pas des « pions »

 

Après une éclipse qui n’a que trop duré, Khmaies Ksila, député du bloc de Nidaa Tounés revient sur la scène médiatique. Invité de l’émission Midi show de Mosaïque FM, ce lundi 25 avril 2016, il a commenté  les principaux résultats de la réunion du groupe parlementaire qui s’est tenue samedi et dimanche 23 et 24 du mois courant.
Cette réunion a été organisée sur fond de crise de la coalition au pouvoir après les déclarations des dirigeants d’Afek Tounes mais également pour examiner la crise de Nidaa Tounes.  

Ksila a affirmé que   le groupe parlementaire  vit des difficultés et la situation est grave après la démission de 28 députés. D’où l’urgence de cette réunion qui s’est déroulée en l’absence du président du groupe, Fadhel Ben Omrane, en mission à l’étranger.

« Il s’agissait d’une réunion politique par excellence parce qu’on a discuté des crises de directions qui existaient voire, ont doublé, a-t-il souligné », ajoutant qu’il ne faut pas oublier  « la crise au sein de Nidaa a impacté la coalition et les institutions du pays. L’équilibre politique tout entier a été chamboulé. Nous ne sommes plus prêts à se taire sur le sort du parti et ne sommes plus prêts à retarder toujours le rééquilibrage. Nidaa Tounes est devenu le deuxième parti, laissant la place à un autre parti et le quatrième parti demande une révision ! Ce sont bien des prémices de crise ! Comme nous sommes le seul « bras » légitime du parti, il fallait prendre les choses en main ».

Revenant sur le communiqué qui a été rendu public à l’issue de la réunion, Khemaies Ksila a insisté sur l’appel lancé au gouvernement. « Il est inconcevable que ceux qui ont donné un vote de confiance soient aujourd’hui des pions ! Les députés de Nidaa veulent jouer pleinement leur rôle politique et appellent le gouvernement à réguler son « cerveau ». Il est temps de discuter avec le bloc de Nidaa et arrêter d'agir seul! Nous demandons que le chef du gouvernement dialogue avec eux. Il n’est plus question que les élus ne soient plus en première ligne : c’est inconcevable ».
Nous avons décidé également de reprendre le dialogue avec les partants et les « fâchés », les personnes « gelées ». En tant que dirigeants de Nidaa nous devenons les écouter, de prendre en compte leurs visions, leurs idées et leurs demandes et de trouver des solutions.

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