La 8éme édition du prix Mustapha Azouz de littérature pour enfants dévoile son Palmarès

La 8éme édition du prix Mustapha Azouz de littérature pour enfants dévoile son Palmarès

La cérémonie de remises des prix de la 8ème édition du prix Mustapha Azouz de la littérature pour enfants, organisé depuis 2003 par l’Arab Tunisian Bank (ATB), vient d’avoir lieu en présence du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine.  Cet événement littéraire a vu la consécration de trois auteurs tunisiens pour les trois premiers prix. 

Pour cette édition, la cérémonie a été colorée par une jeune troupe de musiciennes qui a interprété une partie de notre répertoire fort appréciée, les succès de nos illustres chanteurs disparus, donnant une atmosphère de réelle fête littéraire.
Suite à quoi, annonce fut donnée des lauréats de cette édition, entre écrivains adultes et jeunes auteurs, des enfants aussi des écoles primaires qui ont tous le don d’être nos futurs écrivains.
Auparavant, et durant les deux jours qui ont précédé cette cérémonie, un colloque s’était tenu, en présence de nombreux hommes et femmes de lettres arabes, sous le thème «La littérature de l’imaginaire scientifique à l’adresse de l’enfant», et qui a vu plusieurs interventions des participants afin de développer une vision claire autour de ce genre de littérature, les concepteurs et les récepteurs pouvant tomber dans le sillon de certains «dérapages» qui influeront négativement sur la sensibilité et l’esprits de ces récepteurs, les enfants.
Des exigences et des obligations qui doivent répondre à certains critères propres à une nouvelle réalité sociale, culturelle, spirituelle, conceptuelle et autre, provoquant des changements dans la perception de l’écrit et de cet imaginaire.
Les participants, venus de quelques pays arabes, comme la Syrie, toujours présente à cet événement, l’Irak ou l’Egypte, en plus de la Tunisie évidemment, ont cherché à analyser les différents aspects de cette problématique et la manière de concevoir ce genre de littérature, si l’on sait que cette production littéraire s’adresse à une catégorie très sensible, l’enfance.

Richesse et abondance de la participation

Pour ce qui est du concours et des concourants à ce prix, les œuvres participantes ont été au départ au nombre d’une cinquantaine, dont dix ont été éliminées ne répondant pas aux critères du concours. Et parmi les 40 récits retenus, huit furent sélectionnés pour la consécration finale qui a vu en dernier lieu trois auteurs tunisiens primés pour les trois premiers prix.
Il s’agit de l’œuvre «Al Qilada» («Le collier»), de Chedly Garouachi pour le premier prix (d’une valeur de huit mille dinars), de «Nidaa Al Maraya» («L’appel du miroir»), de Fadoua Oueslati, pour le deuxième prix (de cinq mille dinars), et de «Kis el Helba» («Le sac de fénugrec»), de Chafik Jendoubi, pour le troisième prix (Trois mille dinars).
Quant aux jeunes, vingt textes ont été remis au jury qui en a éliminé six et ce sont Sami Chakroun (Tunisie) pour son récit «Wakhtafa al Jabal» («Le mont a disparu»), Amani Jamal Abdallah (Egypte), pour «Wa yabqa al amal» («Et l’espoir demeurera»), et Ikram Bajaj (Algérie) pour son récit «Majed wal fas asrhia» («Racha et la pioche magique») qui ont reçu eu des prix de la valeur de 500 dinars.

Les enfants méritoirement honorés

Suite à quoi de jeunes élèves de différentes écoles primaires ont été honorés pour leurs efforts dans l’écriture et leur production littéraire tout aussi riche qu’intéressante.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              J. B. A

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