La Banque Mondiale réagit suite à un article sur le financement des entreprises en Tunisie

La Banque Mondiale  réagit suite à un article sur le financement des entreprises en Tunisie

Suite à un article d’analyse paru sur un média tunisien, la Banque Mondiale a réagi rapidement pour assurer que ses mentions et attribution soient bien précises et rectifiées. Les chiffres avancés dans la réaction de la Banque Mondiale démontrent l’efficacité des choix et du travail du gouverneur de la Banque Centrale, Marouane El Abassi.

Voici un extrait intéressant :

Nous aimerions rajouter quelques faits intéressants qui ressortent de cette étude. Les données complètes qui couvrent tous les aspects de l’enquête Tunisie sont publics sur ce lien : https://www.enterprisesurveys.org/en/data/exploreeconomies/2020/tunisia :

La part du financement bancaire des actifs immobiliers a connu une très forte croissance (plus de 50%) en Tunisie comparé à notre dernière enquête (2013) ; cette part est aussi de 50% supérieure en Tunisie que dans les autres pays de la région MENA. Ces faits sont en total contradiction avec la thèse de l’article selon laquelle la politique monétaire de la Banque Centrale donnerait lieu à des effets d’évictions sur le financement bancaire des investissements des entreprises.

Le pourcentage d’entreprises utilisant le financement bancaire pour financer leur fonds de roulement est nettement plus élevé en Tunisie (42%) que dans la région MENA (27%) ou dans le monde (30%).

Le pourcentage d’entreprises disposant d’un compte bancaire est considérablement plus élevé en Tunisie (97.5%) que dans la région MENA (79.5%) ou dans tous les pays disposant de données ES (88.6%).

Le pourcentage d’entreprises dont la demande de prêt a été rejetée est plus faible en Tunisie (6.8%) que dans les pays de la région MENA (12.2%).

L’incidence de la corruption (pourcentage d’entreprises faisant l’objet d’au moins une demande de paiement informel) est plus faible en Tunisie (11.9%) que dans la région MENA (16.5%) ou dans tous les pays du monde couverts par l’enquête (16.3%).

La mesure de la profondeur de la corruption (% des transactions publiques où un cadeau ou un paiement informel a été demandé) est plus faible en Tunisie (10.4%), que dans la région MENA (14.4%) ou dans les tous les pays du monde couverts par l’enquête (12.7%).

Nous tenons à réitérer le respect de la Banque mondiale de toutes les opinions et analyses des domaines liée à l’économie Tunisienne.

Ce droit de réponse vise à assurer que les mentions et attribution à la Banque mondiale soient bien précises et rectifiées.

  

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