La Chine accusée de soumettre les Ouïghours à des stérilisations forcées

La Chine accusée de soumettre les Ouïghours à des stérilisations forcées

 

Au moins un million de ces musulmans sunnites seraient internés dans des camps dans le nord-ouest de la Chine, selon une étude publiée lundi par la Jamestown Foundation.

La Chine mène dans sa région du Xinjiang à majorité musulmane une politique de contrôle des naissances extrêmement coercitive avec des stérilisations forcées visant notamment la communauté ouïghoure, affirme une étude publiée lundi.

Les Etats-Unis, déjà engagés dans une confrontation tous azimuts avec le géant asiatique, ont appelé à «cesser immédiatement» ces «abus déshumanisants». Les Ouïghours, principalement musulmans et parlant pour la plupart une langue turcique, c'est-à-dire apparentée au turc, constituent l'un des 56 groupes ethniques du pays.

Ils représentent un peu moins de la moitié des 25 millions de personnes vivant au Xinjiang, immense territoire semi-désertique du nord-ouest chinois longtemps frappé par des attentats meurtriers, attribués par Pékin à des séparatistes et des islamistes.

Washington, d'autres capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme, accusent la Chine d'avoir interné dans la région au moins un million de musulmans, dans ce qu'elles appellent des camps de rééducation politique. Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle, destinés à aider la population à trouver un emploi et à l'éloigner ainsi de l'extrémisme et du terrorisme.

Stratégie de «domination ethno-raciale»

Les Ouïghours seraient également soumis à des stérilisations forcées, affirme dans une étude publiée lundi Adrian Zenz, un chercheur allemand qui a déjà écrit plusieurs rapports sur les politiques chinoises au Xinjiang. Dans les deux grandes préfectures de la région où les Ouïghours sont majoritaires, le nombre de naissances aurait ainsi drastiquement chuté depuis 2016, affirme Adrian Zenz qui dit se baser sur des documents administratifs chinois et des entretiens avec des femmes locales. (Par Le Figaro avec AFP)

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