La commission administrative du secondaire se réunit le 21 décembre pour envisager les nouvelles formes de protestation

La commission administrative du secondaire se réunit le 21 décembre pour envisager les nouvelles formes de protestation

 

La commission administrative de l’enseignement secondaire se réunira le 21 décembre 2018 pour discuter des prochaines formes de protestation, a indiqué mercredi le secrétaire général adjoint de la Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire, Morched Idriss.

Lors d’une marche de protestation organisée par la Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire, Idriss a ajouté que le secteur de l’enseignement est attaché à ses revendications dont essentiellement l’abaissement de l’âge de départ à la retraite et l’augmentation des indemnités spécifiques.

Les enseignants revendiquent également de réformer le système de l’enseignement secondaire et de développer l’infrastructure des écoles publiques. Le responsable syndical a fait savoir que cette année scolaire sera différente de l’année écoulée, précisant qu’il existe de nombreux appels au boycott des examens du second trimestre.

Il a souligné que les différents mouvements observés récemment par les professeurs ont pour objectif ultime de servir l’intérêt des élèves et des écoles publiques, appelant les parents à les soutenir dans cette cause.

Pour sa part, Nabil Hamrouni, secrétaire général adjoint de la fédération a indiqué que son syndicat demeure prêt aux négociations à condition qu’elles soient sérieuses et responsables.

Un groupe important de professeurs a participé à cette marche qui est partie du siège du ministère de l’Education en direction de l’avenue Habib Bourghiba.

Des accrochages ont eu lieu entre quelques journalistes et le secrétaire général de la Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire, Lasaad Yacoubi qui a refusé de s’exprimer devant les médias présents.

Lors de cette marche, des parents ont exprimé leur désarroi face à ces mouvements de protestation qui, selon eux, ont paralysé le bon déroulement des cours, d’autant que les professeurs jouissent de nombreux privilèges à l’heure où le pays souffre d’une crise du chômage et d’une conjoncture économique difficile.

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