La conjoncture de la balance agroalimentaire

Comme tous les secteurs productifs, l’agriculture tunisienne a bénéficié d’une série de mesures réformatrices

qui en ont fait un secteur basique capable d’assurer l’autosuffisance alimentaire pour le pays et de fournir une quantité supplémentaire de produits originaires destinés à l’exportation.

En témoignent le chiffre de la balance agroalimentaire a enregistré un excédent environ de 97,4 MD durant les quatre premiers mois de l’année 2008 contre un excédent environ de 71,6 MD obtenus à la même période de l’année précédente.

En effet, et en dépit de la hausse vertigineuse des cours des céréales et des huiles végétales qui ont doublé, voire triplé, le taux de couverture pour les 4 premiers mois de l’année 2008 est élevé à 113,5%.

Cela est dû essentiellement aux exportations qui sont accrues de 22,8% par rapport à fin avril 2007 et de 26% par rapport au mois de mars 2008. Leur part par rapport aux exportations totales s’est élevée à 10,4%.

A l’exception des dattes qui ont enregistré de très bonnes performances l’année précédente, les exportations ont augmenté pour l’huile d’olives, les produits de la mer et pour les agrumes. L’huile d’olives a représenté en valeur plus de 59% des exportations agroalimentaires avec un montant de 484,1 MD.

A signaler que Les importations ont augmenté de 21,2 % par rapport aux importations totales a été de 7,7 %. Les céréales ont représenté à elles seules présenté à elles seules prés de 55% des importations agroalimentaires avec une valeur de 393,2MD.

Même si les quantités importées ont baisé les montants correspondants ont augmenté en raison des prix nettement plus élevés par rapport à ceux de la même période de 2007. Pour le maïs, une hausse de volume de 12,8% a engendré un accroissement de la valeur de plus de 45%.

Les différents encouragement importants accordés au secteur au niveau de l’encadrement, de la recherche, de l’amélioration de la qualité, de l’évolution de la production et de la productivité et de l’extension des périmètres sont renforcés par ces décisions consolidant davantage l’activité agricole et son rendement dans les secteurs des céréales, des fourrages et de l’élevage, ce qui se répercute sur l’ensemble des secteurs de l’économie nationale, notamment le commerce, les services et les industries alimentaires.

La conjoncture est marquée par des mutations profondes enregistrées depuis deux ans au niveau des échanges internationaux dans le domaine agricole et alimentaire, le renchérissement des cours des matières de base notamment les céréales, les aliments pour le bétail et les huiles.
Autant que ces mutations économiques et de production posent en problématiques et défis, autant qu’elles suscitent également de bonnes opportunités à même de confirmer la position de l’agriculture dans le développement.

Aussi, l’accroissement de la demande et la libéralisation des échanges, ainsi que la recrudescence de la compétition et l’intégration des circuits de distribution déterminent à présent le niveau, le dynamisme et l’organisation de la production.

La Tunisie dispose de traditions, de capacités de production et de commercialisation et de compétences scientifiques et technologiques qui l’autorisent à tirer le meilleur profit de toutes ces opportunités.

Le mérite en revient au Président Ben Ali, pour la sollicitude continue qu’il ne cesse d’accorder au secteur agricole et alimentaire, ce qui permis d’enregistrer durant les 20 dernières années du changement des acquis précieux.

Qu’il s’agisse d’infrastructure, de production, de promotion des zones rurales et autres décision bénéfique, les indicateurs en hausse, ont multiplié les investissements productifs et suscité l’engouement des nouveaux promoteurs, de plus en plus intéressés par la densification et la diversification .

La conjoncture internationale et ses perspectives ne font que souligner d’avantage l’importance stratégique de l’agriculture et de la pêche, ainsi de l’agroalimentaire et confirmer l’impératif de compter sur soi, d’optimiser l’emploi des ressources et infrastructures disponibles et d’ancrer encore plus profondément la Tunisie dans l’économie mondiale, notamment dans les biens et produits agricoles et alimentaires.

Tout cela exige un rythme de production régulier, une offre abondante pour répondre à tout instant à tous les besoins et une conformité totale aux normes de qualité et d’hygiène alimentaire.

CH.KH