La CTN sous la coupe d’un syndicaliste-girouette : un banditisme new-look

La CTN sous la coupe d’un syndicaliste-girouette : un banditisme new-look

La Compagnie Tunisienne de Navigation n’est pas au bout de ses peines que déjà elle entre dans un nouveau cycle de sit-in, de menace de grève et de perturbation de ses lignes maritimes.

Le ferry Carthage a fait ce vendredi les frais de ce banditisme syndical new-look puisqu’il n’a pu appareiller du port de la Goulette en direction de Gênes qu’avec un retard considérable, après l’intervention de la police pour mettre un terme à un sit-in anarchique de 16 agents indisciplinés.

Ce n’est parait-il qu’un coup de semonce et les choses risquent de s’aggraver dans le proche futur mettant en péril la haute saison du transporteur maritime national.

Le responsable de ce nouveau est un syndicaliste. Ancien secrétaire général du syndicat de base des marins de la CTN relevant de l’UGTT, le dénommé M N R a conduit le mouvement des 16 marins protestataires dont la majorité sont des anciens syndicalistes.

Le concerné vient de voir ses activités gelées par l’UGTT pour avoir enfreint ses règlements en organisant des mouvements protestataires anarchiques qui n’avaient pas le feu vert de l’organisation ouvrière.

Mais comme suite à cette sanction disciplinaire, il a perdu les avantages qu’il tirait de son statut de syndicaliste favorisé puisqu’il jouissait depuis des années des privilèges d’un agent de bord sans avoir à faire les déplacements en mer, il a trouvé la parade en se mettant d’une manière surprenante au service d’une autre organisation syndicale, l’Union des Travailleurs Tunisiens(UTT).

En somme il a été le premier adepte du tourisme syndical prenant de la graine des membres de l’ARP qui eux s’adonnaient au tourisme partisan.

Mettant à profit le fait que le PDG, Ali Belgacem partait à la retraite, ayant atteint l’âge limite, ce syndicaliste-girouette a trouvé le culot pour appeler ce vendredi « ses collègues » à un sit-in qui a eu pour effet de perturber l’heure de départ du ferry Carthage.

S’il n’est pas mis fin à ses agissements qui procèdent d’un banditisme new-look, la CTN risque de souffrir et ses passagers risquent de trinquer.

Le pluralisme syndical est peut-être une avancée démocratique mais dans ce cas précis, il est certainement un nouveau fardeau que l’on doit porter, car il se trouve que certains vont le chevaucher pour régler des comptes dont des entreprises publiques ou privées vont faire les frais.

 

 

 

 

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