La Direction générale des prisons dément l’entrée de Borhen Bsaïes dans une grève de la faim

 La Direction générale des prisons dément l’entrée de Borhen Bsaïes dans une grève de la faim

 

La Direction générale des prisons et de la rééducation a démenti vendredi l’entrée de Borhen Bsaïes dans une grève de la faim pour protester contre le refus de l’administration pénitentiaire de lui fournir les médicaments que lui avait prescrit le médecin de la prison.

Plusieurs réseaux sociaux ont relayé vendredi un post publié par l’épouse de Borhen Bsaïes, selon lequel son mari est entré à partir d’aujourd’hui dans une grève illimitée de la faim pour protester contre le refus de l’administration de la prison de lui fournir les médicaments que lui avait prescrit le médecin de la prison.

” Borhen Bsaïes bénéficie du suivi médical dont il a besoin et son état de santé est stable “, a assuré la Direction générale des prisons et de la rééducation dans un communiqué.

Borhen Bsaïes prend régulièrement les médicaments prescrits en présence d’un infirmier de la prison conformément aux réglementations carcérales en vigueur, précise-t-on dans le même communiqué.

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis avait confirmé le 2 octobre 2018 le verdict rendu en première instance contre Borhen Bsaïes dans l’affaire de la ” société Sotetel “.

Le Tribunal avait condamné Bsaïes à deux ans de prison ferme et à une amende de 198 mille dinars.

Le montant de l’amende correspond au montant que Borhen Bsaïes aurait perçu de façon illégale de la société tunisienne d’entreprises et de télécommunication (SOTETEL), filiale de Tunisie Télécom.

Borhene Bsaïes a été condamné pour avoir occupé un poste d’emploi fictif au sein de la société pendant 6 ans. Il est accusé ” d’usage de son statut pour l’acquisition de profits pour lui et pour des proches ainsi que pour mauvaise gestion administrative” et ce, conformément à l’article 96 du code pénal. Une plainte avait été déposée contre lui par des agents de la SOTETEL en mai 2011.

Un mandat de dépôt avait été émis à son encontre en 2013 mais avait été libéré à la suite du paiement d’une caution.

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