La traque des Tunisiens soupçonnés d'être  impliqués  dans l’attentat de Marseille continue

La traque des Tunisiens soupçonnés d'être  impliqués  dans l’attentat de Marseille continue

 

La traque des Tunisiens qui seraient impliqués sans l’attaque contre la gare Saint Charles à Marseille, au cours de laquelle, l’assaillant Ahmed Hannachi a tué deux femmes avant d’être abattu par de policiers, continue partout en Europe mais également en Tunisie.  Les autorités tunisiennes ont annoncé mardi avoir relâché un frère et une sœur du tueur parce estimant qu'ils « n'ont rien à voir » avec l'attentat au couteau.

Parallèlement à cela, Anis Hannachi, le frère cadet de l’assaillant, a été appréhendé en Italie et il a été arrêté le week-end dernier à Ferrara, une ville du nord du pays. Et si les enquêteurs se focalisent sur Anis H., le frère cadet d’Ahmed H. Ce denier a été expulsé d’Italie vers la Tunisie en 2014, car sans papiers, mais il s’était ensuite enrôlé chez Daesh. De là, il a « fait le jihad en territoire syro-irakien avec une expérience de caractère militaire », selon le directeur de l’antiterrorisme italien.

Les autorités transalpines soupçonnent ce dernier d’être complice de l’attentat de Marseille. « Une hypothèse encore à vérifier est que ça serait lui qui a endoctriné son frère Ahmed et provoqué sa radicalisation », a expliqué de son côté Lamberto Giannini, responsable de l’antiterrorisme italien.

Deux autres Tunisiens, soupçonnés d'être liés à l'attentat au couteau de Marseille, ont été arrêtés, dimanche dernier, à la frontière italo-suisse, a rapporté l'agence de presse suisse ATS. Les deux hommes ont été interpellés par la police suisse dimanche soir au centre d'accueil de Chiasso (canton du Tessin).  

Toutefois, selon la police suisse à ce stade, on ne peut pas encore confirmer un lien avec l'attentat de Marseille. 

Avec des médias

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