« La Tunisie était au bord du gouffre la semaine dernière », selon Marzouki
“La Tunisie était au bord du gouffre la semaine dernière”, a estimé le président du parti al-Harak, Moncef Marzouki, qui évoquait lors d’un meeting organisé samedi soir à Gabès, les opérations terroristes simultanées survenues dans le pays.
Cela prouve, selon lui, que le pays était visé et qu’il existe “une salle des opérations extérieures” qui le guette, “considérant que la maladie du président Béji Caïd Essebsi constituait une occasion propice pour saboter la Tunisie et faire échouer son expérience démocratique”.
“Les Tunisiens doivent être unis pour préserver la sécurité du pays et mettre en échec les sordides machinations de la salle des opérations extérieures”, a lancé Marzouki. Pour lui, le consensus entre Nidaa Tounes et Ennahdha était le résultat d’un arrangement qui n’est plus d’actualité pour des raisons intérieures et extérieures.
Sur un autre plan, Marzouki a critiqué ce qu’il qualifie de “crime organisé” orchestré par les médias se traduisant, selon lui, par l’incitation à la violence, la falsification des faits et la diffamation des adversaires, pointant du doigt les médias corrompus soutenus par l’argent sale.
Pour lui, le terrain est propice pour remporter les prochaines élections. Les jeunes, a-t-il plaidé, ne doivent pas rater l’occasion d’aller voter et de prendre leur responsabilité dans le choix du meilleur pour la Tunisie.
La résolution des problèmes dans les régions exige de trouver d’abord des solutions pour tout le pays, a-t-il conclu.
Le meeting du parti al-Harak à Gabès est organisé dans le cadre de l’initiative “Tounes Okhra” (Une autre Tunisie) et la préparation des prochaines élections.
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