La Tunisie, l’Algérie et la France victimes d’un programme d’espionnage Israélien

La Tunisie, l’Algérie et la France victimes d’un programme d’espionnage Israélien

Selon une enquête menée par l’organisme Citizen Lab de l’Université de Toronto, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Cote d’ivoire et la France, sont infectés par un opérateur du programme d’espionnage Pegasus, développé par une société basée à Israël, NSO,  propriété depuis 2010 d’un groupe américain, Francisco Partners Management. L’opérateur en question est dénommé «Atlas» et il opère à partir du Maroc.

Selon le site algérien Observ'Algérie, plusieurs terminaux appartenant à des citoyens algériens, tunisiens, marocains, Ivoiriens et français, ont été infectés par le logiciel d’espionnage d’Etat. Loin d’être un simple Malware développé par un jeune hacker, Pegasus est un logiciel d’espionnage «conçu par des pros pour des pros». Citizen Lab le qualifie de hautement sophistiqué. Il serait selon l’organisme spécialisé, vendu à plusieurs Etats dictatoriaux :«Pegasus semble également être utilisé par des pays aux antécédents douteux en matière de droits de l’homme et à des antécédents de comportement abusif de la part des services de sécurité. 

Le mode d’action de Pegasus est assez simple: Envoyer des SMS et messages instantanés avec des informations qui devrait intéresser la cible avec une incitation à cliquer sur un lien infecté, un lien d’exploitation spécialement conçu. Une fois cliqué, le lien permet au Malware de s’installer dans le terminal de la cible et se servir de ses informations personnelles sans son consentement. L’opérateur peut même allumer l’appareil photo et le microphone du téléphone pour capturer les activités à proximité du téléphone.

Cependant le Citizen labe note que sa méthode d’investigation peut être affectée par des inexactitude : « Nos constatations étant basées sur la géolocalisation des serveurs DNS au niveau des pays, des facteurs tels que les VPN et les emplacements de téléport Internet par satellite peuvent introduire des inexactitudes.».

 

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