Lancement du registre national des sociétés communautaires au siège du ministère de l'emploi

Lancement du registre national des sociétés communautaires au siège du ministère de l'emploi

 

Le registre national des sociétés communautaires, nouvel espace numérique dédié à la création de ces sociétés a été lancé, lundi, au cours d’une cérémonie tenue au siège du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, en présence du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad, du ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi et de la secrétaire d’état auprès du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle chargée des sociétés communautaires, Hasna Jiballah.

Le registre national des sociétés communautaires, qui est opérationnel à partir d’aujourd’hui, est une plateforme numérique accessible à l’adresse suivante : https://alahlia.tn/ permettant aux personnes souhaitant lancer une société communautaire de simplifier les démarches administratives et de réduire les délais d’enregistrement.

La plateforme comprend les différentes étapes et procédures d’enregistrement des sociétés communautaires, un espace pour les références juridiques et les publications téléchargeables et offre aux utilisateurs la possibilité d’inscrire et de sauvegarder leurs données personnelles en toute sécurité, mise à part le suivi des réponses du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle.

La secrétaire d’état chargée des sociétés communautaires Hasna Jiballah a indiqué que le lancement de ce registre numérique constitue une étape importante à même de faciliter le suivi des dossiers des promoteurs et permet aux structures concernées d’accompagner toutes les phases du projet.

Elle a ajouté que la plateforme fournit une base de données complète sur les sociétés communautaires et constitue un outil numérique stratégique pour renforcer la transparence et la communication entre les citoyens et les jeunes d’une part, et les institutions et les autorités concernées d’autre part.

De son côté, le ministre des technologies de la communication a affirmé que le lancement de cette plateforme vise à rapprocher les services des citoyens et à simplifier les démarches administratives et offre l’opportunité aux porteurs d’idée de concrétiser leurs projets en optant pour le principe d’interconnexion entre les systèmes numériques.

Pour sa part, le ministre de l’emploi a souligné, dans son allocution, que le dossier des sociétés communautaire relève des prérogatives du ministère de l’emploi en vertu des amendements introduits dans le décret-loi n° 3 de l’année 2025 en date du 2 octobre 2025, modifiant et complétant le décret-loi n° 15 de l’année 2022 en date du 20 mars 2022, relatif aux sociétés communautaires Chaouad a précisé que le nouveau décret-loi a réduit le nombre des participants requis pour le lancement des sociétés communautaires ainsi que le capital minimum nécessaire pour leur création et a également prévu la création du registre national des sociétés communautaires. Il a précisé que cette orientation reflète une nouvelle vision pour impulser le développement en Tunisie, de manière à ce que les sociétés communautaires soient un levier pour le développement local et durable.

Le ministre de l’emploi a relevé que 230 sociétés communautaires ont été créées jusqu’à présent regroupant 15 mille participants dont 2 400 diplômés du supérieur. Dans ce contexte, il a noté que 60 sociétés communautaires actives dans divers secteurs économiques sont entrées en activité et contribué à la création de 380 nouveaux postes d’emploi. Le nombre total des sociétés communautaires ayant reçu un avis de financement s’élève à 88, illustrant les progrès notables enregistrés par ce nouveau modèle économique.

Chaouad a relevé que le rôle de l’État consiste à garantir l’intégration économique et sociale de tous les citoyens, soulignant que les sociétés communautaires constituent une approche moderne inspirée des expériences comparées, basée sur un esprit de groupe et les principes de l’économie sociale et solidaire.

Le ministre de l’emploi a indiqué que les capacités et les ressources naturelles disponibles dans les différentes régions du pays ne sont pas suffisamment exploitées, ajoutant que les sociétés communautaires sont aptes à investir dans les secteurs vitaux et de développement et constituent un mécanisme efficace pour la création de la richesse et le renforcement du développement local durable.

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