L'artiste Bendirman prône la légalisation du cannabis en Tunisie

L'artiste Bendirman prône la légalisation du cannabis en Tunisie

 

Dans un article édité sur son blog et relayé par www.huffpostmaghreb.com, l'artiste et producteur tunisien Bayrem Kilani alias Berdirman prône la légalisation du cannabis qui est pour lui, une solution pour la Tunisie.

Selon Bendirman, ce business peut rapporter à la Tunisie un point de croissance, vu que le cannabis va être le marché majeur des grandes puissances dans les prochaines années.
 
"L’impact de la légalisation sur l’économie américaine se chiffre, pour l’année 2016, entre 16 et 18 milliards de dollars. En 2017, il a atteint 26,8 à 35,2 milliards de dollars et à l’horizon 2021, il pourrait arriver jusqu’à 68,4 milliards de dollars, selon des estimations réalisées par Marijuana Business Daily", lance l'artiste.

Et d'ajouter: "Pendant longtemps le cannabis a été diabolisé par les politiques et on l’a figé dans l’image de la drogue des délinquants. Le cannabis avec tous ses dérivés a été réduit à un seul mot: Zatla. Le cannabis est composé de plus de 500 substances différentes…… La Tunisie est par contre un très bon élève en matière de consommation d’alcool, toujours dans les premières places dans le monde. La cirrhose alcoolique, les psychoses alcooliques et les cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS) constituent les trois causes principales de mortalité liées à la consommation excessive d’alcool.

L’alcool joue également un rôle causal dans de nombreux autres décès, et pourtant il est légal, et on passe notre temps à diaboliser des substances qui ne causent aucun dégât.

C’est vrai que la Tunisie n’est pas prête à légaliser le cannabis, mais l’État peut légaliser l’export du cannabis médical, et le produire dans les zones très fertiles comme Siliana, Le Kef, Kasserine ou encore Sidi Bouzid.

Le litre de l’huile de cannabis peut atteindre 1400 euros, le pound de cannabis brut peut atteindre 700 dollars.

Imaginez les énormes sommes d’argent et l’écosystème que la Tunisie peut créer. Moins de marché parallèle, moins de risques causés par la qualité médiocre. Les adolescents auraient plus de mal à trouver du cannabis, l’État aurait le contrôle sur ce marché, bref, une vraie révolution économique. Des milliers d’emplois, des milliards de dinars de taxes, des devises due à la vente, un État qui a plus de ressources, et ça rien qu’en exportant le cannabis médical.

Ce business peut rapporter à la Tunisie un point de croissance. Mais, évidemment, on va rater cette occasion, et on se retournera vers ce business quand il sera saturé."

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