L’avocat des familles des victimes de l’attentat du Bardo, menacé de mort

L’avocat des familles des victimes de l’attentat du Bardo, menacé de mort

 

L’avocat des familles des victimes de l’attentat contre le musée du Bardo, Philippe de Veulle, aurait reçu des menaces de mort, qualifiées de sérieuses, ce qui a poussé le ministère de l’Intérieur français à l’autoriser à porter, sur lui un pistolet semi-automatique ultra-compact.
Le journal Le Parisien, qui rapporte la nouvelle dans sa livraison d’hier dimanche 11 juin 2017, ajoute que l’avocat a confié en substance : « c’est mon assurance-vie et mon seul espoir de m’en sortir si je suis attaqué. Je ne m’en sépare que lorsque j’entre au palais de justice où je suis alors escorté ».
L’avocat précise qu’il avait reçu deux menaces sérieuses. L’une, le 25 avril 2016 et l’autre en novembre 2016 sur sa boîte mail et sur son compte Twitter.
A rappeler que Me. de Veulle avait mis en cause ce qu’il qualifiait comme étant des «manquements sécuritaires de l’Etat tunisien », en plus de ses critiques à l’égard de la justice tunisienne dénonçant de présumées sympathies islamistes du juge d’instruction du pôle antiterroriste chargé de l’affaire, Béchir Akremi.

N.H

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